Une fausse réserve pour la Bardiani

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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C’est l’une des attractions du Tour d’Italie Espoirs. Au milieu de toutes les réserves des prestigieuses WorldTeams, la formation VF Group-Bardiani-CSF-Faizanè - deuxième division mondiale - a décidé de participer à l’épreuve avec, bien sûr, un groupe de coureurs de 18 à 22 ans. “Il était très important pour nous d’emmener une équipe sur cette épreuve de référence, au pays. On a besoin de faire courir nos jeunes ici. Sur huit jours, avec tous les types d’étapes au programme, c’est parfait pour le développement et la progression de nos coureurs les moins aguerris”, explique auprès de DirectVelo le directeur sportif Mirko Rossato. “Certains d’entre eux ont besoin de passer par là avant d’espérer disputer le grand Giro un jour”.

Ainsi, il s’agit presque ici d’une fausse équipe réserve, avec la participation de coureurs Espoirs, déjà membres de la ProTeam et qui ont toujours besoin d’apprendre le métier. Avec quelles ambitions ? “L’objectif principal est de gagner une étape cette semaine mais on a aussi de bons grimpeurs qui peuvent espérer faire un bon général. Cette première étape de montagne était importante, c’est là que tu vois si tu peux gagner ce Giro ou non”. Et visiblement, ce ne sera pas possible cette année à moins d’un grand renversement de situation puisque le meilleur représentant de la structure transalpine, Alessandro Pinarello, pointe actuellement au 12e rang à 2’19” du Belge Jarno Widar (voir classements). Pour les étapes en revanche, Lorenzo Conforti est déjà passé tout près en terminant 2e du premier sprint derrière Paul Magnier.

Cette semaine, Giulio Pellizzari, 20 ans, aurait pu participer à ce Giro Next Gen et même prétendre, possiblement, à la victoire finale. Mais l’Italien a été aligné sur le Tour d’Italie, chez les grands, et y a brillé avec plusieurs échappées et notamment une 2e place derrière Tadej Pogacar au Monte Pana. “Giulio aurait pu être là et gagner, c’est vrai. Mais il avait déjà la maturité nécessaire pour faire le Giro. On avait pris la décision après le Tour des Alpes (il avait terminé 8e du général et 2e d’une étape, NDLR). Il a déjà la caisse, il était prêt. On aurait pu l’emmener ici mais on préférait emmener des jeunes en construction. Le but n’est pas de gagner absolument mais de former des talents”

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