Valentin Paret-Peintre : « Ça a changé beaucoup de choses »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Valentin Paret-Peintre a ouvert la route, ce samedi, lors de la septième journée du Tour de Suisse. Ce qui n’était pas prévu avant cette étape disputée autour de Villars-sur-Ollon. “Ce n’était pas vraiment les consignes mais j’ai vu un Visma (Johannes Staune-Mittet) et un UAE (Jan Christen) y aller. Je me suis dit que c’était bien d’avoir un mec devant avec ces équipes-là représentées”, rapporte-t-il à DirectVelo. Mais le peloton n’a jamais laissé espérer les huit fuyards. “INEOS a encore sorti une grande tactique. Personne ne la comprend… Ils roulent à fond dans le deuxième col, après ils sont trois au sommet et ils arrêtent de rouler. Ils l’ont déjà fait il y a deux jours, c’est bizarre mais ils font ce qu’ils veulent, c’est la course”. Le coureur de Decathlon AG2R La Mondiale a été repris à un kilomètre du sommet du col de la Croix, à plus de 50 bornes de l’arrivée. “On savait qu’on allait se faire rattraper. On a donc géré notre montée pour ne pas être repris trop bas”.

Le Haut-Savoyard de 23 ans est “plutôt content” de ses sensations sur ce Tour de Suisse. “J’étais dans le doute en arrivant ici, j’avais des sensations moyennes à l’entraînement, surtout juste avant la course. J’ai eu une journée où j’étais moins bien il y a deux jours (jeudi) mais les jambes sont quand même bonnes”, apprécie-t-il.

« M'INSTALLER TRANQUILLEMENT DANS LES DIX MEILLEURS »

Valentin Paret-Peintre le reconnaît, il est un autre coureur depuis le Tour d’Italie. “Ça a changé beaucoup de choses dans ma tête, indique le vainqueur de la 10e étape également classé 2e l’avant-dernier jour (voir sa fiche DirectVelo). Avant quand je pétais quand il restait 20 mecs, je me disais que c’était bien. Sur ce Tour de Suisse, je ne suis pas au top de ma forme comme c’était le cas au Giro et j’arrive quand même à faire des places dans le Top 15, je suis content de ça”. Il sera encore plus ambitieux ces prochaines années. “J'espère pouvoir m’installer tranquillement dans les dix meilleurs d’une course par étapes”.

Il est encore incertain sur son programme de la seconde partie de saison. “On verra les plans avec l’équipe. J’irai peut-être sur la Vuelta mais ce n’est vraiment pas dit. Sinon, il y aura des courses d’un niveau moindre, comme le Tour de l’Ain ou le Tour de Burgos. Trouver des courses montagneuses, c’est plus compliqué sur la seconde partie de saison mais on va essayer quand même”. 

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