Alan Boileau veut sauver sa peau

Crédit photo Cédric CONGOURDEAU / DirectVelo

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Alan Boileau a le moral dans les chaussettes. Très peu souvent aligné par sa formation Philippe Wagner-Bazin ces dernières semaines, le Breton va enfin retrouver la compétition, ce mardi midi, à l’occasion du Tour du Limousin (2.1). “Étant donné mon calendrier et ma condition, ça va être dur de jouer un général. Pourquoi pas essayer quelque chose sur une étape ou un classement intermédiaire. J’aimerais bien courir devant. Mais je n’ai pas couru depuis dix semaines, ça fait un peu beaucoup pour espérer être compétitif”, peste celui qui n’a en effet - outre une manche du Challenge Mayennais début août - plus couru depuis Manche-Océan, le 30 juin. Il ne compte d’ailleurs que deux petits jours de course depuis le 31 mai.

“J’espère faire un résultat pour essayer de me sauver un petit peu. J’ai cru comprendre que je n’étais pas conservé dans l’équipe. Pourquoi, je ne sais pas”, regrette celui qui considère être rentré dans un terrible cercle vicieux. “On ne fait pas de courses… Si tu ne cours pas, tu ne peux pas faire de résultats. Et si tu ne fais pas de résultats, tu ne peux pas trouver d’équipe derrière. Je ne sais pas ce que ça va donner pour la suite. Je veux faire du vélo, j’ai toujours fait les choses correctement. Mon but sur ce Tour du Limousin, c’est de faire quelque chose pour montrer que j’ai ma place chez les pros”.

UNE ABSENCE EN ALSACE DURE À DIGÉRER 

Cette spirale infernale, Alan Boileau pensait en être sorti en avril, lors d’un Tour de Bretagne durant lequel il avait décroché deux Top 5 d’étapes, en terminant 4e à Guérande puis 48h plus tard à Saint-Méen-le-Grand. “Là-bas, ça ne s’était pas trop mal passé, ça faisait du bien de refaire des résultats corrects même si j’espérais mieux. Mais j’étais toujours en Classe 2. Là, c’est ma première course par étapes de l’année en Classe 1. Ma dernière Classe 1, c’était le Tour du Jura”.

Cet été, l’ancien coureur de la B&B Hôtels-KTM, quatre fois vainqueur d’étapes au Tour du Rwanda (2.1) par le passé, misait sur le Tour Alsace. “Mais on m’a sorti à deux jours de la course, pour des raisons internes que je ne comprends pas. C’était une déception. J’ai essayé de m’entraîner au mieux pour arriver ici de façon correcte”. Toujours est-il qu’Alan Boileau concède ne pas être au mieux mentalement. “J’ai fait ce que je pouvais de mon côté, avec l’envie du moment. C’est difficile de ne pas courir pendant de si longues périodes. S’entraîner toute la saison sans jamais courir, ce n’est pas agréable”. Tâche à lui de redresser la barre dans le Limousin, où il aura quatre occasions de s’illustrer.

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