Evita Muzic, une journée « horrible » puis un chrono compliqué

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Le Tour de France d'Evita Muzic ne pouvait pas plus mal débuter. "Je suis tombée dans le fictif de la première étape hier (lundi). J’ai mal géré, la roue arrière ne tournait pas, j’ai lâché des watts. C’était très nerveux, j’étais tendue, c’était l'une des journées les plus horribles de ma carrière", souffle au micro de DirectVelo la sociétaire de la FDJ-Suez. Ce mardi matin, lors de la deuxième étape, l’athlète de 25 ans s’est remis les idées en place. "C’était beaucoup mieux. J’avais plus de confiance et moins de stress. Mon équipe est solide autour de moi, j’ai vu d’énormes progrès. Le bilan de ces premières étapes est bon finalement car je n’ai pas perdu de temps dans les bordures", se réjouit la Franc-Comtoise.

Cet après-midi, lors du court contre-la-montre individuel tracé dans les rues de Rotterdam, elle se doutait qu’elle allait tout de même lâcher des secondes. "J’ai eu du mal à me mettre dedans. Je sais que j’en ai perdu pas mal au début. C’est clair que c’était taillé pour les pures rouleuses, même si je préfère ça qu’un chrono de 30 bornes. J’arrivais à bien relancer dans les virages comme je suis assez punchy. Mais lors de l’aller-retour en ligne droite, il fallait juste mettre les watts et la tête dans le guidon, et j’ai encore du mal avec ça…".

Seulement 88e du chrono, Evita Muzic concède pas moins de 40" à Demi Vollering, un débours important sur un effort de huit minutes (voir classement). "On peut récupérer pas mal de temps d’ici la fin de semaine, tient-elle tout de même à relativiser avec détermination. On va arriver sur un terrain qui me convient. Demain soir, on pourra déjà y voir plus clair sur qui est en forme et qui ne l'est pas", conclut celle qui avait pris la 8e place du Tour de France il y a deux ans, avant de devoir quitter la course en cours de route, malade, l'an dernier. 

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