Léo Bisiaux : « Je ne peux pas trop avoir de regrets »
Il n’y aura pas eu de podium final pour Léo Bisiaux. Classé 3e du général et meilleur jeune avant l’étape du Finestre, le leader de l’équipe de France a perdu une place ce samedi sur l’étape finale du Tour de l’Avenir, celle du mythique Finestre (voir classement). La faute au coup de force de l’Espagnol Pablo Torres, désireux de renverser le général après avoir perdu beaucoup de temps la veille. “Il était vraiment fort aujourd’hui. Ça ne servait à rien d’essayer de le suivre. (Joseph) Blackmore a tenté puis il s’est pris un retour du bâton. J’ai gardé un bon rythme toute la montée. Je suis juste battu par plus fort”, constate Léo Bisiaux auprès de DirectVelo.
L’Auvergnat, spécialiste de cyclo-cross, n’a pas été surpris par la partie non asphaltée, longue de huit kilomètres. “C’est ce à quoi je m’attendais. Ça ne changeait pas vraiment de la route, à part dans les virages où ça pouvait un peu glisser mais c’était pareil pour tout le monde”.
« C’EST TOUJOURS BON À PRENDRE »
Avant le Tour de l’Avenir, Léo Bisiaux visait une place sur le podium final. “Même si je n’aime pas trop donner mes objectifs en début de course, j’étais venu ici pour faire un podium au classement général. On avait mis beaucoup de choses en place pour y arriver. J’avais fait une grosse préparation. Je ne peux pas trop avoir de regrets après ce qu’on a mis en place avec l’équipe”. Il y a surtout beaucoup de positif dans sa course. “En Espoir 1, c’est plutôt correct de finir 4e. Un Top 5 sur le Tour de l’Avenir, c’est toujours bon à prendre”, reconnaît le coureur classé cette année 3e de la Course de la Paix, 6e du Giro Espoirs et 12e du Tour Alsace.
Le grimpeur de la Conti Decathlon AG2R La Mondiale sait qu’il a encore une vraie marge de progression. “L’hiver, je fais du cyclo-cross, là où d’autres ne font que de la route. Il y a forcément des aspects que je n’ai pas le temps de travailler. On fait moins de volume. Je ne vais pas me chercher d’excuses. J’ai tout donné aujourd’hui et sur la préparation. On a fait tout ce qu’on a pu”. Et c’était déjà plutôt pas mal.