Robin Donzé, de la déception à la satisfaction
Robin Donzé a fini sur une bonne note le Tour de l’Avenir. Il a obtenu son meilleur résultat de la semaine le dernier jour, au sommet du Finestre. “C’est satisfaisant d’avoir bien fini. J’avais de bonnes jambes par rapport aux autres jours. Je n’avais pas trop de sensations sur les trois premières étapes de montagne, du coup j’étais assez déçu”, confie-t-il à DirectVelo.
C’est aux portes du Top 10 qu’il a terminé au sommet du col italien (voir classement). “Il faisait chaud au pied. C’est parti assez fort, j’ai essayé de ne pas me mettre dans le rouge, de rester dans ma zone de confort”. Puis il a accéléré à moins de quatre kilomètres de l’arrivée, ce qui lui a permis de lâcher quelques coureurs. “C’est ce que j’aime, un effort long. C’était normal que je sois là par rapport à des bosses plus courtes”.
Robin Donzé a gagné quatre places au général grâce à sa belle montée du Finestre, ce qui lui a permis de finir à la 15e place de ce Tour de l'Avenir. “Je visais un Top 10 avant la course mais ça reste positif. J’ai donné le meilleur de moi-même et au final je suis quand même assez satisfait”.
UNE PRÉPARATION RETARDÉE
Le Jurassien de 20 ans, qui disputait son troisième Tour de l’Avenir, n’a pas eu la meilleure des préparations. “Je suis tombé la veille du Championnat de Suisse chrono, à la reconnaissance. J'étais out, j’avais les deux mains trouées, mal à un genou… J’ai eu une tendinite au genou pendant deux-trois semaines et ça a retardé ma préparation”.
Excepté le GP de Poggiana, le 11 août où il a abandonné sur chute, le Romand n’avait pas couru entre le Giro Espoirs et le Tour de l’Avenir. “Je n’ai pas beaucoup couru cette année mais au final j’ai bien progressé. Il y a encore du travail, mais il faut toujours rester positif”, estime le 9e de la Ronde de l'Isard, 17e du Tour d'Alentejo, 20e du Trophée du Printemps d'Istrie ou encore 21e du Tour d'Italie Espoirs.
Robin Donzé espère que sa fin de saison passera par le Mondial Espoirs de Zürich. “Tous les Suisses rêvent d’être sur cette course, sourit-il. Je n’y pensais pas forcément sur les courses car ça ne dépend pas de nous. J’essayais plutôt de faire du mieux que je pouvais”. Le parcours annoncé difficile n’est pas pour lui déplaire. “Je n’ai pas reconnu le circuit mais je connais la région, ça risque d’être assez vallonné”. Outre ce Mondial à domicile, les courses italiennes l’attirent également pour ces prochaines semaines. “Je vais notamment faire le Tour du Frioul avec la sélection nationale. J’espère avoir les jambes de la dernière étape du Tour de l’Avenir”.