Deux fois 2e à Quelneuc (Morbihan) l’an passé en ouverture de la Coupe de France, puis lauréate à Albi (Tarn) trois semaines plus tard, Amandine Vidon semble partir de plus loin cette année. 9e samedi puis 7e dimanche, sur le circuit doubiste de Nommay, elle a constaté le travail qu'il reste à accomplir pour espérer jouer tout devant. “Je ne suis clairement pas au top en ce moment, je le savais avant les deux courses du week-end. C’est difficile, ce n’est pas une partie de plaisir contrairement à l’année dernière. Je n’ai pas eu la préparation idéale jusque-là”, concède l’athlète de 24 ans auprès de DirectVelo. Pas de quoi l’inquiéter outre mesure pour autant. “Je ne m’affole pas. Je sais que je suis loin d’être à 100% et je me satisfais de ces résultats, avec les sensations du jour. Il n’y a plus qu’à retourner travailler d’ici les prochaines manches”.

En Franche-Comté, la sociétaire d’Ardennes CrossTeam Gecibat s’attendait à retrouver un terrain à sa convenance. Ce qui pouvait lui permettre de combler les lacunes actuelles. “Je pensais que ça allait être un circuit à mon avantage mais pour l’instant, il me manque de la force et je n’arrive pas bien à relancer notamment. C’est difficile. C’était un bon entraînement malgré tout, je ne suis pas mécontente”. Comment Amandine Vidon explique-t-elle ce début de saison poussif ? “Avec le boulot, ce n’est pas facile même si je suis monitrice en VTT et donc toujours dans le monde du vélo. La prépa des jeunes et la mienne ne sont pas les mêmes, il faut faire avec l’emploi du temps du boulot. En plus, avec mon copain, on a acheté une maison, on est en plein travaux. Il n’est pas facile de tout enchaîner mais je suis motivée et prête à retrouver mon niveau de l’année dernière. Je sais que j’en suis capable. Je vais trouver mon rythme”.

Cet hiver 2024-2025, elle le passe donc avec une nouvelle formation. “Il a été compliqué de trouver une équipe. Après mes résultats de l’an passé, je pensais trouver plus facilement. Mais il y a peu d’équipes de cross en France. David (Léonard) m’a contactée, je le remercie car sans lui, je ne serais pas sur le vélo aujourd’hui. Il y a une bonne ambiance. L’équipe ne me met pas la pression. Tant qu’il y a du plaisir, je continuerai. Je suis motivée, je suis à bloc”. Reste désormais à faire en sorte que les résultats soient à la hauteur de sa motivation.