Marie Moissonnier : « C’est frustrant »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Marie Moissonnier a vécu un scénario cruel dimanche dernier à La Ferté-Bernard. 8e pendant une bonne partie de la course, la Rhodanienne a commis une erreur dans les derniers moments. “Dans la dernière partie du sable, j’ai glissé et je suis tombée. Quand j’ai voulu repartir, mes vitesses ne passaient plus. Je moulinais, je perdais du temps. Des concurrentes m’ont doublée. C’était trop tard car sur les relances, j’étais moins bonne“, regrette-t-elle, émue, au micro de DirectVelo.

Finalement, l’athlète de bientôt 19 ans a terminé 12e et ne monte pas sur le podium chez les U23 Femmes au classement final de la Coupe de France (voir ici). “Si je finissais 10e, j’aurais pu finir 3e Espoir au général. Du coup, j’ai perdu une place, c’est frustrant alors que je me sentais plutôt bien. C’est dommage. Mais c’est quand même bien sachant que je suis Espoir 2. J’ai obtenu plusieurs Top 15 et je finis 9e parmi les Élites“. Même si elle avait déjà glissé sur le sable samedi, elle a apprécié le circuit sarthois. “Il était bien. Il y avait de bonnes parties roulantes, pas mal de passages à pied et des dévers plutôt exigeants“.

Cette saison sur la route, la sociétaire du Team Buffaz Gestion de Patrimoine-Lyon Sprint Evolution a évolué pour la première fois en N1. “Ça m’a beaucoup plu, il y avait une bonne ambiance. J’ai pu avoir un collectif féminin où on m’emmenait sur les courses. Je suis plus punchy, je préfère les côtes dures et rapides. Et je suis plus forte techniquement que rouleuse“. Étudiante en communication à Lyon, l’habitante de Cours-la-Ville est passée il y a quelques années de la danse au cyclisme. “Un jour, je devais aller à la danse et mon entraînement a été annulé. Mes parents m’ont proposé que je vienne rouler avec eux. Depuis, je n’ai pas lâché le vélo“. En 2025, elle continuera toujours dans la même structure.

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