Demi Vollering : « Pauline n’avait rien à faire... »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo
Demi Vollering devra encore patienter pour décrocher un deuxième succès sur le Tour de France. Considérée comme la favorite N°1 avant le grand départ de Bretagne, la Néerlandaise est tombée sur une adversaire largement au-dessus du lot en montagne en la personne de Pauline Ferrand-Prévot. Bien qu’elle ait joué son va-tout lors de cette neuvième et dernière étape, la leader de la FDJ-Suez quitte Châtel et le Tour bredouille. “J’étais venue ici pour des victoires d’étapes et pour le maillot jaune. Je n’ai rien de tout ça, c’est forcément un peu dommage…”, regrettait-elle à chaud, en bord de zone mixte, auprès d’Eurosport.
Déçue d'un tel dénouement, la lauréate du dernier Tour d’Espagne termine tout de même 2e du général, après avoir débordé Sarah Gigante ce dimanche. Un résultat plus que convenable étant donné les circonstances. “Il ne faut pas oublier qu’après ma chute en début de Tour, nous n’étions plus sûrs de rien. Je n’étais pas même certaine de continuer le Tour. J’ai quand même pu me battre, faire des podiums d’étape et terminer 2e du général, c’est correct”.
UNE ERREUR TACTIQUE DANS LE FINAL ?
Lors de cette ultime journée de course, Demi Vollering a tout fait pour terminer la Grande Boucle sur une bonne note, avec l’espoir de décrocher la victoire d’étape. Elle a ainsi mis à contribution une Juliette Labous héroïque durant de longs kilomètres. Mais Pauline Ferrand-Prévot avait décidé de lever les bras en jaune.
“J’avais envie d’attaquer, je n’aurais peut-être pas dû le faire là où je l’ai fait mais c’est facile à dire après coup”, concède celle qui a placé une accélération à sept bornes de l’arrivée, dans un raidard non répertorié de pratiquement un kilomètre et demi. “Pauline a contré au moment parfait, ce n’était peut-être pas bien joué de ma part mais c’est le vélo. Il fallait essayer, c’est toujours dur de savoir avant quelle est la meilleure décision à prendre. Mais c’est sûr qu’elle était plus fraîche. Pauline n’avait rien à faire de la journée, elle est restée dans les roues. C’était idéal pour elle, ça lui a permis de gagner”.
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