Yohan Soubes aimerait gravir la dernière marche
Yohan Soubes (CC Périgueux Dordogne) vient d'aligner 4 deuxièmes places en un mois mais n'est pas encore parvenu à lever les bras. Avant de s'aligner sur la 2e manche de la Coupe de France de DN3 ce samedi, il se confie à wwwdirectvelo.com.
DiectVélo : Contrairement à l'an dernier, tu t'es montré à ton avantage dès ta course de rentrée sur l'Essor basque. As-tu modifié ta préparation ?
Yohan Soubes : Je me suis surpris moi-même de ma forme sur les premières courses alors qu'il me faut habituellement plus de temps pour pointer le bout mon nez à l'avant des courses. J'ai réalisé un hiver sensiblement identique aux autres mis à part que j'ai coupé le vélo deux semaines pour profiter de la neige au ski et que je ne suis pas allé en stage en Espagne comme j'en avais l'habitude.
« Je suis battu par plus fort sur mes 4 places de 2e »
Tu es passé plusieurs fois très près de la victoire ces dernières semaines. Que t'a-t-il manqué pour conclure ?
Il m'a simplement manqué des forces. Je suis battu par plus fort sur mes 4 places de 2 donc je n'ai pas de regrets à avoir même s'il m'aurait bien plu de gagner. Sur la 1ère manche de Coupe de France de DN3, j'arrive à passer la bosse finale à bloc et à distancer tout le monde... Sauf que Trarieux de Nice me passe a 150m de la ligne. A Loches, j'avais réussi à m'extraire dans le final de la supériorité numérique des gars de Chartres et du Team Pro Immo. On se présente à 3 pour la victoire et je n'ai pas réussi à passer François Lamiraud qui me bat de cinq centimètres.
Et sur le Critérium des 2 Vallées ?
Ce week-end enfin, sur la 1ère étape du Critérium des 2 Vallées, il a fallu affronter la logique coalition du Top 16 et des autres clubs auprès desquels sont licenciés certains de ses membres. Ils étaient, selon mes comptes, au total 14 à porter régulièrement le maillot de la structure charentaise. Face à ce collectif, la seule solution était d'attaquer afin qu'ils ne prennent pas la course en main, ce que j'ai fait à 100 km de l'arrivée en provoquant un contre et en partant à 6. On s'est très bien entendus toute la course, et mes coéquipiers ont protégé mon échappée. Mais sur le final j'ai été attaqué de tous les côtés par les 3 gars du Top 16 présents avec moi. Il m'a alors manqué de la force pour finir le boulot dans les 50 derniers mètres et Marc Staelen me bat au sprint.
Sur la 2e étape, le Top 16 a pris la course en main pour gérer les tentatives et sur le circuit final les jambes étaient moins bonnes pour moi. C'est à ce moment là que mon frère s'est glissé dans un groupe où il s'est sacrifié pour protéger ma place en oubliant la victoire d'étape. Il se fait reprendre à 500 m de l'arrivée et Jean Mespoulède me fait revenir sur Marc Staelen que je n'avais pas réussi à suivre. Dans la bosse finale j'ai puisé dans mes dernières forces pour essayer de récompenser mes 5 coéquipiers mais Staelen était le plus fort ce jour là et je n'ai pu faire que 4e à l'étape. J'ai alors dû me contenter de la 2e place du général.
« Toutes les courses sont bonnes à prendre »
T'es tu fixé des objectifs pour la présente saison, ou as-tu coché des épreuves particulières ces prochaines semaines ?
Pour cette saison mes objectifs son simples. C'est de faire à chaque fois mieux que la saison précédente sans fixer d'épreuves particulières en pointant le calendrier. Il y a quand même quelques courses où j'aimerais bien faire de bons résultats mais pour moi toutes les courses sont déjà bonnes à prendre.Ces prochaines semaines je serai présent à la Coupe de France DN3, au Tour du Lot et Garonne, à La Ronde du Queyran et ensuite viendra un mois de mai avec de nombreuses courses au programme dont le Tour de Gironde. Sur les prochaines épreuves on partira avec l'envie de bien faire et en espérant de bons résultats avec une pensée pour notre Président qui nous suit sur toutes les courses et vit à bloc pour sa passion mais qui doit se reposer quelques semaines.
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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net