Néo-pros : Le point avec Rudy Kowalski

Récent vainqueur du Grand Prix d’Escaudoeuvres en Elite Nationale puis d’une kermesse en Belgique, Rudy Kowalski (Roubaix-Lille Métropole) est actuellement en confiance. Le néo-pro de 22 ans ne manque pas d’ambitions, comme il l’explique à www.directvelo.com.

« Depuis le mois de mai, je suis vraiment dans une bonne spirale. J’ai bien marché sur les 4 jours de Dunkerque, une épreuve qui était importante pour moi comme pour toute l’équipe. J’ai à plusieurs reprises essayé de passer à l’offensive. Je n’ai jamais pu aller au bout mais c’est bien connu ; qui ne tente rien, n’a rien. Depuis Dunkerque, j’ai eu l’occasion de remporter le Grand Prix d’Escaudoeuvres, sur lequel j’ai parcouru les vingt derniers kilomètres en solitaire. J’ai encore eu l’occasion de lever les bras sur Houtem-Vilvoorde, une kermesse en Belgique. Evidemment, ce ne sont pas des courses majeures du calendrier, mais peu importe. Une victoire, c’est toujours bon pour le moral. Et comme je suis quelqu’un qui marche énormément au moral, il est primordial de se rassurer sur ce type d’épreuves.

« PAS DE STAGE EN JUILLET »

Contrairement à beaucoup de coureurs, je n’ai pas fait de stage en ce mois de juillet. J’ai simplement continué à faire de grandes sorties dans mon coin (rires). Grâce aux différentes kermesses belges auxquelles j’ai participé, j’ai pu garder le rythme de la compétition. Je viens de participer au deux dernières manches du Challenge d'Or-DirectVélo (où il a abandonné, NDLR). Et où j'espérais m'illustrer... Même si on souhaitait se distinguer là-bas, c'était une préparation pour la Polynormande, une course qui sera très importante ce dimanche pour l’équipe. Il faudrait vraiment que l’on puisse marquer des points pour la Coupe de France sur cette Polynormande.  

« CE N’EST PAS TOUJOURS EVIDENT »

Je sens que j’ai franchi un palier ces derniers mois. Je suis à un niveau plus élevé que l’an passé. J’ai un peu plus de forces. C’est très encourageant pour la suite de la saison. Moralement là aussi, c’est très important, ça me rassure. J’ai besoin de sentir cette progression car d’un autre côté, il n’est pas évident d’être parfois inexistant au milieu du peloton. Chez les amateurs, je pouvais me battre pour faire une place à l’arrivée pratiquement tous les week-ends. Cette année, ce n’est pas le cas, et mentalement, ce n’est pas toujours évident. Lorsque je n’ai pas la chance de pouvoir jouer la gagne, je me rabats sur les échappées (rires). Là aussi, ça me fait du bien moralement. Ça me place dans une bonne spirale. J’en ai besoin, et on risque donc de me voir encore à l’avant sur les routes du Tour de l’Ain ou du Tour du Limousin en août prochain. Du moins je l’espère. »

Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com
 

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