La jeune allemande Mieke Kröger est devenue ce jeudi matin Championne d’Europe Espoirs du contre-la-montre. Elle a devancé de quelques secondes la Française Séverine Eraud et la Suissesse Ramona Forchini. Mieke Kröger, qui avait pris la deuxième place de cette même épreuve en 2012, a donné ses premières impressions à DirectVelo.com.

« J’ai trouvé le parcours assez difficile aujourd’hui. Surtout entre le départ et la première montée. Il fallait maintenir beaucoup de pression sur les pédales pour ne pas perdre de vitesse. La descente sur Céligny était particulièrement difficile aujourd’hui avec les conditions météorologiques que nous avons eues. La route était détrempée. Mais c’était comme ça pour tout le monde, il fallait gérer ces conditions, faire avec. J’espérais arriver dans les premières, mais de là à penser que j’allais gagner... je suis la première à être surprise de cette victoire ! En plus, je n’avais même pas d’écarts pendant la course. J’ai vraiment fait les descentes à la vitesse d’un escargot (rires). J’avais très peur de la chute. A ce moment-là, je ne pensais pas à grappiller une ou deux secondes. Juste à finir le chrono sans problème. Puis j’ai tout donné dans la partie finale.

« CE TITRE EST UN GRAND PAS EN AVANT »

Le contre-la-montre est ma spécialité. Je fais aussi beaucoup de piste. Mais je suis clairement plus à l’aise en chrono et sur piste que sur la route. D’ailleurs, je ne ferai pas l’épreuve en ligne samedi. Dès demain, je vais me focaliser sur les Championnats d’Europe sur piste au Portugal. Ce sera un rendez-vous très important. Pour ce qui est du Championnat d’Europe contre-la-montre, j’avais déjà été agréablement surprise de ma deuxième place en 2012 chez les Espoirs (battue par la Néerlandaise Anna Van Der Breggen, NDLR). Mais là, ce titre est encore un grand pas en avant pour moi ! Je pense vraiment franchir un cap avec ce titre européen. Et puis cerise sur la gâteau, je fêterai mes 21 ans la semaine prochaine. Alors c’est vrai que c’est un beau cadeau d’anniversaire en avance (rires). Si je regarde en arrière, je peux me dire que tout aura été assez vite finalement. J’ai acheté mon premier vélo à 15 ans, il n’y a donc pas si longtemps. Je n’avais alors aucune idée de ce qu’était le sport de haut-niveau, la compétition. Depuis, je me suis beaucoup entraîné. J’ai travaillé dur. Et aujourd’hui, c’est avec grand plaisir que j’arrive à concrétiser ces années de travail par ce succès à Nyon. »

Crédit Photo : Nicolas Mabyle - www.directvelo.com