L'USSA Pavilly Barentin s'appuiera pour le Maillot des Jeunes sur un trio Florian Leroyer-Wilfried Canales-Florian Van Eslander. Ce challenge avait été remporté l'an dernier par un coureur du club de DN1, Hugo Bouguet.

"Le but, c'est d'avoir trois coureurs complémentaires. On va travailler dans ce sens avec Antoine Pétrel qui encadre les Juniors et les Espoirs sur cette épreuve. Van Eslander sera notre carte en cas d'arrivée au sprint. Canales, s'il y a une course d'usure. Leroyer, parfois trop généreux dans l'effort, peut être capable de gagner s'il met à profit la fin de course où il faudra qu'il prenne des initiatives", détaille Jackie Tiphaigne, président délégué de l'USSA Pavilly Barentin.

A la fois bon pistard - vainqueur de la Coupe de France de l'américaine avec Damien Touzé l'an dernier - et bon routier - 5e de la Ronde du Printemps et à Gavray sur deux Fédérales Juniors -, Florian Leroyer s'adapte malgré un manque de repères au rythme des courses Elite Nationale. Il a enchaîné le Circuit des Plages Vendéennes et le Grand Prix de Saint-Hilaire-du-Harcouët.

Intégré depuis quelques semaines à l'équipe de DN1 de l'USSA Pavilly Barentin, c'est pour lui l'heure de l'apprentissage. "Ça roule plus vite mais plus régulièrement. Je préfère. Les distances sont plus longues mais ce ne sera pas trop difficile à assimiler. Au fil des semaines, cela ira de mieux en mieux", pense l'Espoir 1ère année.

De retour d'un stage piste à Bourges, cette discipline ne sera plus une priorité cette saison. Le Maillot des Jeunes, qui débute dimanche à Illeville-sur-Montfort (Eure), a retenu toute son attention pour cette première partie de saison.

"L'an dernier, pour l'ouverture du Maillot, j'avais favorisé la course de mes coéquipiers Hugo Bouguet et Anthony Morel. J'avais ensuite payé mes efforts en fin de course (20e). Pour cette première manche, le circuit final avec deux bosses est assez dur. Il y a de quoi faire une grosse sélection et cela peut me convenir. Le Maillot des Jeunes doit rester à l'USSAPB. Entre Wilfried Canales, Florian Van Eslander et moi, il n'y a pas de leader désigné. Les circonstances de course vont décider. En tout cas, il faudra prendre position rapidement. Ce qui sera pris ne sera plus à prendre...",  conclut-il.

Crédit photo : Patrice Meunier