TJ Eisenhart : « Progresser dans tous les domaines »

L'Américain Taylor « TJ » Eisenhart sera l'un des outsiders de la Ronde de l'Isard, qui se déroulera dans les Pyrénées centrales de jeudi à dimanche. Le coureur de BMC Development Team est un spécialiste des courses par étapes depuis les Juniors en 2012 : vainqueur du Tour de l'Abitibi et du Tour du Pays de Vaud, 3e du Trofeo Karlsberg, 10e du Regio Tour, 13e du GP Rüebliland... Il pourrait franchir un nouveau cap cette saison.

DirectVelo.com : Pour ta dernière participation à la Ronde de l'Isard, tu avais terminé 14e. Qu'attends-tu de l'édition 2015 ?
TJ Eisenhart : C'est une course que j'aime beaucoup. Elle est très dure et exigeante. Quand je l'ai découverte en 2013, j'étais das ma première année Espoir. Aujourd'hui, je suis plus fort et plus expérimenté. Dans ces conditions, j'aimerais bien terminer dans le Top 5 au classement général.

Début de saison difficile ?
Non, ça s'est très bien passé. Certes, je n'ai pas eu les résultats que j'espérais [il termine 13e du GP Liberty Seguros, au Portugal, NDLR]. Mais j'ai beaucoup travaillé pour les gars de l'équipe. A présent, j'arrive en bonne condition et je sais que je peux faire beaucoup mieux sur un plan personnel. Pour le reste, je suis encore en pleine progression. Du moment que j'apprends, je suis content.

« L'OBJECTIF RESTE D'ATTEINDRE LE NIVEAU WORLDTOUR »

Ton évolution est très progressive depuis 2013, sans explosion...
Je suis content sur la façon dont je me forme. Chaque année, je suis plus fort et j'en sais davantage sur la vie d'un coureur cycliste. Quand on est dans la catégorie Espoirs, on a le droit de faire toutes les erreurs pour en tirer de bonnes leçons ! L'objectif reste d'atteindre le niveau WorldTour. Je suis mon chemin...

Ton domaine d'expertise, c'est les courses par étapes avec du relief. Tu devrais être servi avec deux arrivées au sommet et une dernière étape qui enchaîne trois cols ?
C'est vrai, j'adore les cols. Je viens de Lehi, dans l'Utah [une ville de près de 50 000 habitants, à 1391 m d'altitude, NDLR] et il y a beaucoup de longues ascensions autour de chez moi. Les bosses courtes et raides, comme dans les Ardennes, ne sont pas tellement faites pour moi. Je préfère une longue ascension dans laquelle je peux monter à mon rythme. Mais je ne travaille pas seulement sur ce domaine. Quand on est jeune, c'est une erreur de se concentrer seulement sur une qualité. Mon affection pour les courses par étapes me pousse à m'améliorer partout : autant les bosses que les chronos.

Crédit photo : Mathilde L'Azou
 

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