Le meilleur et le pire de... Manon Souyris

Que retiennent-ils de 2015 ? Des protagonistes de la saison offrent à DirectVelo, jusqu'au 31 décembre, leur plus mauvais souvenir et le meilleur !

Manon Souyris (Team Languedoc-Roussillon Le Boulou) a débuté la saison par une victoire à l'arrachée au Grand Prix de Chambéry. Ce succès a lancé sa saison, conclue par le maillot rose de la Coupe de France Dames en 2015.


LE MEILLEUR

« J'hésite un peu entre mes deux victoires sur des manches de Coupe de France, à Chambéry en mars et lors des Petites Reines de Sauternes en mai. Mais Chambéry reste un souvenir plus intense. Je venais de changer d'équipe (NDLR : elle avait passé les trois précédentes saisons chez Vienne Futuroscope) et je n'avais pas trop de repères sur ma condition générale. Mes saisons précédentes étaient mitigées au niveau des résultats. Cette victoire a Chambéry m'a donc fait énormément de bien, m'a permis d'être en confiance dès le début de saison et ça constituait un chouette cadeau d'arrivée pour le Team Languedoc-Roussillon Le Boulou ! C'était vraiment un résultat inattendu et pas seulement pour moi : je me souviens du speaker qui répétait le nom d'Amélie Rivat que je ne parviens à dépasser que sur la toute fin et qui finalement annonce ma victoire par mon numéro de dossard (revoir ici). Il ne connaissait pas mon nom (rires). Mon père qui assistait à l'épreuve posté au bas d'une bosse était persuadé qu'Amélie avait gagné. Il a appris le résultat un peu plus tard, sans doute par moi d'ailleurs. Je crois me souvenir que c'était le cas de la plupart de mes coéquipières également. C'est anecdotique mais cela a sans doute participé à faire de cette victoire un moment vraiment spécial. »

ET LE PIRE

« Indiscutablement le Championnat de France sur route, épreuve sur laquelle je nourrissais quelques ambitions au moins pour le classement Espoirs. Je passe complètement à côté et finis très loin au classement [44e à 15' de Pauline Ferrand-Prévot NDLR]. Cela a été une grande déception que je parviens plutôt bien à expliquer. J'avais participé deux jours auparavant aux Championnats de France du contre-la-montre qui était plutôt long (27 km), surtout pour moi qui suis loin d'être une spécialiste de la discipline. Il s'avère que je n'ai pas bien récupéré de l'épreuve et que 48 heures après, sur la course sur route, je n'avais aucun influx et étais vraiment dans un mauvais jour. C'est d'autant plus frustrant que le circuit et ses quelques bosses me convenait bien. Avec le recul, j'aurais dû faire l'impasse sur le chrono.»

Crédit photo : DirectVelo.com
 

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