Olivier Pardini veut maîtriser la trotteuse
De l'ombre à la lumière. Olivier Pardini a troqué la sombre tunique de Verandas Willems pour le maillot ensoleillé de Wallonie-Bruxelles. Délaissé un groupe de gais lurons pour la plus austère structure de Christophe Brandt. "Mais la cohésion et l'esprit de groupe sont loin de faire défaut", répond sans hésitation Pardini.
Après les traditionnels stages hivernaux sous le soleil hivernal de Calpe, le Liégeois a prolongé le bronzage de son teint naturellement hâlé sous les étoiles de Bessèges. "Une bonne entrée en matière, où le collectif a répondu présent. De mon côté, j'ai réussi un top quinze au chrono : mission accomplie."
En effet, après ses performances automnales sur le prologue de l'Eurométropole Tour (6e) et au Chrono des Nations (9ème), le Haccourtois de 30 ans a décidé d'adapter ses ambitions. "Je me suis rendu compte que j'étais capable de rouler fort, sur les chronos par équipe et individuels. Je me suis donc appliqué pendant l'hiver, car les bénéfices retombent rapidement."
POINTE DE VITESSE
Surtout sur les épreuves par étapes d'une semaine, où l'issue finale du classement général s'esquisse souvent à l'issue de la course contre la trotteuse. "Je souhaite me distinguer sur les chronos, comme aux Trois Jours de Flandre Occidentale, en Croatie, au Tour de Normandie, ...", concède celui qui opère un retour chez Wallonie-Bruxelles, après un passage en 2012 (avec un succès final en Top Compétition à la clef).
Pas question pour autant de délaisser son explosivité, qui lui permet de truster les accessits. "Mais un top dix sur une étape signifie bien moins qu'un top quinze final", analyse-t-il pour DirectVelo. "Mais je veux tout de même me distinguer sur les épreuves ardues comme le Samyn, Nokere ou les manches de Coupe de France," où les coureurs belges peuvent dorénavant figurer au classement général. Mais avant cela, il devra peaufiner sa condition sur le tout nouveau Tour de La Provence à partir de mardi.
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