On a retrouvé : Florian Chabbal

Crédit photo DR

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« J'ai fini à la Ghislain Lambert ». C'est ce type de citations que l'on peut retrouver sur la page Facebook du "Petit Journal du Tour" créée par Florian Chabbal. L'ancien sociétaire du GSC Blagnac, qui suit l'épreuve pour un partenaire, fait partager son Tour sur les réseaux sociaux (voir ici). Rencontre avec celui qui a arrêté le vélo en 2008 à l'âge de 21 ans.

DirectVelo : Tu as créé "Le Petit Journal du Tour". Pourquoi ?
Florian Chabbal : C'est une page Facebook qui a pour but de faire vivre le Tour de France de l'intérieur. L'idée de base est de recueillir des informations sur les stands au village-départ. Des informations qui sont publiées nulle part ailleurs.

Quel type d'informations alimente cette page Facebook ?
Des anecdotes sur les coureurs par exemple ! On va plutôt demander à un coureur quel est le plus gros défaut de son partenaire de chambre au lieu de lui demander ses ambitions sur l'étape. On va aussi interviewer un des régulateurs du Tour de France, un des métiers de l'ombre de cette course. C'est ce genre d'informations que l'on cherche, celles que les gens ne voient pas à la télévision.

Et ça marche ?
C'est notre premier Tour mais ça a plutôt bien pris. Nous avons eu pas mal de messages de soutien, preuve que les gens apprécient ce genre d'informations. Il y a un coté un peu voyeurisme mais les infos plaisent à tout le monde, à tous les fans et à tous les curieux du Tour.

« FAIRE QUELQUE CHOSE SUR LE TOUR ME TENAIT A COEUR »

En 2008, tu déclarais à DirectVelo que tu avais besoin de nouveaux défis. Est-ce que Le Petit Journal du Tour en est un ?
Je n'ai pas une ligne de conduite précise. J'ai fait beaucoup de choses depuis l’arrêt de ma carrière cycliste en 2008 et des défis j'en ai eus. Le vélo reste une passion et faire quelque chose sur le Tour de France me tenait à cœur depuis longtemps. Je reviens en quelque sorte dans le milieu. J’espère d'ailleurs à terme devenir consultant pour le Giro. Je vis à Rome avec ma compagne et c'est un de mes objectifs.

Que retiens-tu de tes années vélo ?
C'est difficile de faire un bilan... C'est une école de vie formidable et j'y ai rencontré des amis. Les seules choses que j'aurais pu regretter de ma vie de cycliste, je les ai faites en dehors. J'ai eu une carrière amateur honorable. J'ai fait ce que j'avais à faire dans le vélo.

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