Marion Borras aperçoit le bout du tunnel

Crédit photo Thomas Maheux / https://thomasmaheux.exposure.co/

Crédit photo Thomas Maheux / https://thomasmaheux.exposure.co/

Marion Borras semble enfin au bout de ses peines. Sur la touche depuis des mois à cause d'une mononucléose (lire ici), celle qui vient de fêter ses 19 ans a pu reprendre une activité physique convenable, fin novembre. "Je commence tout juste à rentrer en période d'immunisation. Toute ces semaines sans vélo ont été longues, très longues même", souffle la principale intéressée auprès de DirectVelo. Ecartée des vélodromes durant un moment de la saison où elle était censée être "en pleine bourre", la spécialiste de la piste a donc dû s'armer de patience. "J'ai regardé les grands Championnats à la télé. Moralement, c'était vraiment dur car je me disais que j'aurais dû être là-bas avec les autres membres de l'Equipe de France".

NE PRENDRE AUCUN RISQUE

Décidée à reprendre la compétition sur les manches de Coupe du Monde sur piste du début d'année, la Rhône-alpine a également eu peur de devoir repousser sa reprise. "Les résultats sanguins n'étaient pas bons et ça finissait par remettre en cause mon début de saison 2017", détaille l'ancienne double lauréate du Chrono des Nations Juniors. A l'entraînement depuis deux semaines, Marion Borras sait qu'il faudra y aller étape par étape. "Je ne veux pas prendre le risque de faire une rechute. L'idée est toujours de participer aux manches de Coupe du Monde de début d'année mais si je vois que je suis encore trop juste, je me contenterai de reprendre sur les courses sur route du mois de mars".

EN RECHERCHE DE SENSATIONS

La pensionnaire de l'Equipe de France se donne encore quelques semaines avant de prendre une décision sur sa date de retour. "Cela dépendra de mes sensations à l'entraînement et de l'évolution de mon état de santé. Il va falloir trouver le bon compromis : essayer de revenir vite sans se précipiter non plus". Dans cette démarche, Marion Borras peut compter sur le soutien de Samuel Monnerais et de Léonard Cosnier. "Ils s'occupent de mon programme et il y a une vraie confiance entre nous". Un soutien dont aura besoin la jeune femme en cette toute fin d'année. "Je ne suis pas encore au bout de mes peines. Pour l'instant, je n'arrive pas à retrouver les sensations espérées à l'entraînement et je dois limiter mon nombre de séances par semaine. C'est frustrant. Je suis repartie de presque rien. Je sais que moralement, ça va encore être dur. Mais il faut se battre".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marion BORRAS