Sur les routes de Majorque, trois néo-professionnels pédalent dans les rangs de Lotto-Soudal. Enzo Wouters, Rémy Mertz et James Shaw profitent de la douceur hivernale des Baléares pour affiner leur condition en vue de leur première saison parmi l'élite mondiale. Programmes différents, avec pour chacun l'apprentissage en maître mot. "Les trois sont jeunes et auraient peut-être pu disputer une année Espoir en plus", confie le manager général. Passage en revue des néophytes avec le Sergeant chef pour DirectVelo.

ENZO WOUTERS

« Enzo est un sprinteur de talent. En Belgique, on a cherché des grimpeurs mais maintenant, aucun sprinter belge n'émarge à l'élite mondiale. C'est à nous d'essayer de lui donner le bagage nécessaire pour être capable de s'exprimer en fin de course. C'est un défi pour nous. Il y a encore du travail, beaucoup de travail mais intrinsèquement il est très rapide. »

JAMES SHAW

« Lotto n'est pas notre seul sponsor. Soudal a aussi des intérêts en Grande-Bretagne. Et sur le marché, il n'y a pas d'Anglais bon marché. Alors ici, c'est un bon compromis. Shaw est sans doute le plus complet de nos trois recrues et a démontré ses qualités. »

REMY MERTZ

« Christophe Brandt peut dire qu'il aurait voulu garder Rémy une année supplémentaire chez Wallonie-Bruxelles puis le laisser passer chez les pros. Mais il faut respecter le souhait du coureur et quand j'ai reçu la proposition de son manager, je devais le prendre. C'est un talent, et je ne voulais pas le laisser partir ailleurs. A partir du moment où il a des qualités, qu'il soit Wallon ou Flamand importe peu.

Avec Rémy, on va y aller pas à pas. On va le tester sur tous les terrains pour voir ce dont il est capable. Doit-il plutôt s'orienter vers les courses d'un jour ou par étapes ? Que doit-il encore travailler ? On ne lui met pas la pression, mais avec des courses comme Bessèges, la Ruta del Sol, le Tour d'Algarve,... le programme permet de se tester en montagne. »