Arthur Troy a mangé son pain noir en 2016. Loin de chez lui, passé du VTT à la route, de la 2e caté aux Elites Nationales, il ne s'attendait pas "à une aussi haute marche à franchir". Pour ne rien arranger, il était tombé malade au Circuit des Plages Vendéennes. "Je n'ai pas su m'arrêter tout de suite et j'ai mis du temps à retrouver mon niveau", ressent le coureur de 20 ans.

Ses victoires dans la région toulousaine en 2015 chez les 2e catégories, sa 2e place d'étape du Tour des Landes pour ses débuts avec les premières catégories l'avaient mis en confiance pour l'exercice 2016. "Je m'attendais à obtenir des résultats identiques mais le niveau chez les Elites est bien supérieur", admet-il.

Le coureur de Sojasun espoir n'a pas baissé les bras. "J'ai réussi à décrocher des résultats à partir de l'été", note pour DirectVelo le 2e de la Nocturne d'Albi et le 4e du Circuit du Viaduc à Morlaix. Fort de cette première année, il repart pour 2017 sûr de ses capacités et avec un entraînement différent. "Je peux gagner en 1ère catégorie et décrocher un Top 5 en Elites", vise-t-il. A Rennes, il partage ses sorties d'entraînement avec des pros de Fortuneo-Vital Concept. "J'ai les yeux grands ouverts devant eux car l'objectif ultime est bien de passer pro", rappelle-t-il.

Malgré son exil en Bretagne,  Arthur Troy conserve un lien fort avec son ancien club, l'AS Muret. Il faut dire qu'il y a laissé sa trace. "J'ai monté une école de VTT des Minimes aux Juniors. Ils sont une quinzaine aujourd'hui et un Junior a intégré le Team Haute-Garonne en DN2", indique-t-il. Le coureur retrouvera le sud-ouest le 26 février pour le Grand Prix de Montastruc, "le Championnat du Monde du sud-ouest !"