Maxime Le Lavandier s'est imposé ce samedi sur la Melrandaise, en solitaire. La recrue de Côtes d'Armor-Marie Morin conclut ainsi victorieusement une offensive lancée à l'entrée du circuit. "On est parti au bout de cinq kilomètres dans le premier faux-plat. Huit coureurs, c'est un bon nombre pour s'organiser en échappée, surtout quand nous avons pris vent de côté", relate le vainqueur à DirectVelo. Accompagné de Maxime Cam, son équipier plus rapide au sprint, il choisit d'attaquer dès l'entrée du circuit final. "Rouler longtemps, 40-50 bornes, c'est mon truc. J'ai attendu Ludovic Delanoë de Locminé. J'ai attaqué dans le dernier tour pour le sortir dans la bosse", précise-t-il.

Face à un gros bloc de Loudéac, représenté par trois coureurs à l'avant, la tactique des cinq Côtes d'Armor-Marie Morin au départ était de rouler groupé autour de ses deux coureurs rapides : Maxime Cam et Frédéric Guillemot. C'est ainsi que le premier nommé s'est retrouvé à l'avant avec Maxime Le Lavandier.

« TOUT LE MONDE EST SUPER FORT A COTES D'ARMOR »

Le dernier vainqueur du Circuit de la Vallée du Bédat est d'ailleurs épaté de la force collective de sa nouvelle équipe. "C'est la première fois que je vois une équipe où tout le monde est super fort en début de saison. Nous sommes homogènes et nous pouvons tous faire la course ensemble", constate-t-il.

Pourtant les maillots bleu ciel se sont préparés en Bretagne, sans partir en stage au chaud et au soleil. "Nous nous sommes rassemblés presque tous les week-ends. Nous avons fait ensemble de bonnes séances, on s'est bien fait mal à la gueule. Nous avons fait de longues sorties, rapides, dans des conditions difficiles. C'est pas plus mal que d'être en Espagne. Cela permettait de faire un début de semaine tranquille et de finir très fort au lieu d'un gros bloc d'un coup."

Toutefois, le dernier vainqueur du Grand Prix de Saint-Etienne n'a pas d'objectif précis pour le début de saison. "L'an dernier j'étais arrivé trop tôt en forme et j'avais plié les ailes à partir du mois de mai."

UNE PENSEE POUR LES BLESSES

Dimanche, pour la Route Bretonne, il imagine un scénario proche de celui de la Melrandaise. "Avec seulement une centaine de coureurs au départ, ça peut vite être plié s'il y a un coup avec Sojasun, Loudéac et Laval. Contrairement à certaines années où ça se fait sur le circuit, la course pourrait se décanter dès le début."

Maxime Le Lavandier a aussi une pensée pour ses blessés. "On attend avec impatience le retour de nos chefs d'équipes blessés, Fabien Schmidt et Benjamin Le Montagner. On gagne sans eux mais avec eux, ça aurait été encore mieux", glisse-t-il.  Benjamin Le Montagner a d'ailleurs pu enlever sa minerve, posée après son entorse cervicales, provoquée par sa chute aux Plages Vendéennes. Il doit maintenant suivre des séances de kiné.