VC Rouen 76 : « Respecter les moins bons »
Le VC Rouen 76 navigue actuellement en milieu de tableau après les deux premières manches de la Coupe de France-DN1 (voir classement). Cette situation ne convient pas à Jean-Philippe Yon, directeur sportif de la formation normande. "On est passé complètement à travers sur la 1ère étape du Tour du Canton de l'Estuaire. Les gars n'ont pas respecté les consignes et ils n'ont pas su répondre présents alors que la course s'est faite exactement là où je l'imaginais. Heureusement, on a fait une très belle seconde journée en pesant bien sur la course. Puis sur le Tour du Lot-et-Garonne, nous avons réalisé une très belle course à nouveau", résume-t-il auprès de DirectVelo. "On se retrouve actuellement neuvième, à quelques 40 points de la quatrième place. Dans ce contexte, c'est évident que le chrono par équipes de samedi puis la SportBreizh vont être deux courses déterminantes. On espère recoller au bon wagon, dans le Top 5. Il faudra refaire un point après ces deux manches-là".
« IL NE SUFFIT PAS D'AVOIR SIX MOTOS »
Troisième épisode ce samedi, donc, après un chrono par équipes de 51 kilomètres sur le Trophée Gustave Beignon (Vendée). "Je pense qu'hormis une ou deux équipes qui sortent du lot, derrière il y a beaucoup d'équipes d'un niveau équivalent, qui vont se battre pour les places de 3 à 10. J'espère que nous ferons partie de ces équipes-là", ajoute Yon, qui a spécifiquement fait travailler ses garçons pour cet événement. "On a fait deux stages dont un à la place d'une participation à la Flèche Ardennaise. D'abord avec dix coureurs, puis un deuxième avec sept : Les six du chrono et un remplaçant. Pour moi, c'est tout à fait normal de préparer ce chrono. Pour réussir une grande performance, il ne suffit pas d'avoir six motos mais un groupe qui sache bien travailler ensemble. Je ne pense pas que ce soit forcément les plus gros moteurs qui gagneront, mais l'équipe la plus collective et la plus homogène".
« CE SERAIT LA CATASTROPHE »
Dans ce contexte, Jean-Philippe Yon espère ne pas voir son atout principal, Alexis Guérin, imprimer un rythme insupportable à ses équipiers. "Si j'ai un ou deux mecs super forts qui font exploser tout le monde, ce serait une catastrophe. Alexis a un gros moteur et le danger, c'est qu'il ne se maîtrise pas. Je ne veux pas qu'il mette les autres dans le rouge et je pense qu'il l'a bien compris. Je veux voir un groupe qui s'entend bien et éviter que des mecs ne sautent des relais, au moins dans les 30 premiers kilomètres".
Car sur un chrono aussi long, il sera également question de gestion de l'effort. "Il faudra quand même être dans l'allure tout de suite. Mais il faudra aussi être intelligent : En fait, partir vite mais sans trop faire mal aux autres. Le but, c'est de respecter les moins bons du groupe".