Robbe Ghys a joué et a perdu
Il y a un an jour pour jour, Robbe Ghys décrochait sa première victoire chez les Espoirs en s'adjugeant l'interclub de Laarne, Grand Prix Etienne De Wilde. Ce dimanche, sur Paris-Roubaix Espoirs, le coureur de la Lotto-Soudal U23 est passé à deux doigts d'un énorme coup. "J'ai joué, j'ai perdu", déclarait-il à DirectVelo. Sans le vélodrome de Roubaix, le trio de tête composé de Robbe Ghys, Nathan Van Hooydonck et Alexis Brunel se serait battu pour le célèbre pavé en guise de trophée. "Je pensais que le peloton était plus loin, mais au moment de virer dans le stade, il est revenu sur nos talons et à ce moment-là, tu sais que c'est terminé." Pas tout à fait puisque le Limbourgeois a quand même réussi à prendre la quatrième place, dans un dernier effort. "Ça prouve que j'aurais pu remporter la course au sprint à trois."
« J'AURAIS PU APPUYER MES RELAIS UN PEU PLUS... »
Ce trio s'est détaché sur le Carrefour de l'Arbre. Robbe Ghys a dû mordre sur sa chique pour rattraper Nathan Van Hooydonck et Alexys Brunel. "Au moment où ils ont accéléré, je ne me suis pas posé de question. J'ai compris que je devais faire le bond. J'ai lutté pendant deux kilomètres pour effectuer la jonction. Je me rapprochais sans cesse. Ils l'ont vu. Ils ont commencé à se regarder. Je pense qu'ils ne jouaient totalement la victoire à ce moment-là." Le coureur de 20 ans n'était pourtant pas au bout de ses peines et les dix derniers kilomètres n'ont pas été une partie de plaisir. "J'ai remarqué qu'ils n'avaient plus beaucoup de réserves. Le problème, c'est qu'à cinq kilomètres de l'arrivée, j'ai attrapé des crampes. J'ai dû tout donner pour rester dans le groupe. Finalement, ça a marché et j'ai cru qu'on allait sprinter pour la gagne. Malheureusement, je jouais la victoire et non le podium. J'aurais pu appuyer mes relais un peu plus, et on aurait certainement été au bout", analyse-t-il.
« LES PASSAGES À NIVEAUX FONT PARTIE DE PARIS-ROUBAIX »
Pour son premier Paris-Roubaix, le spécialiste de la piste a donc répondu aux attentes. D'autant qu'il a passé quasiment toute la journée à l'avant. Présent dans un groupe de tête de douze coureurs, il regrette le passage à niveaux fermé au kilomètre 96. "On avait 3'30" d'avance à ce moment-là. On a perdu facilement une minute dans l'aventure. Le plus grave, c'est que l'allure du groupe a complètement chuté par la suite. Certains coureurs ont été aux voitures. C'était malheureusement terminé car le peloton est revenu rapidement sur nous. Heureusement, j'ai pu relancer l'allure avec d'autres coureurs encore assez frais et d'autres ténors ont fait la jonction. Après coup, on peut dire que la course aurait été différente, mais les passages à niveaux font aussi partie de Paris-Roubaix."
« JE SUPPORTE TRÈS BIEN LA CHALEUR »
Robbe Ghys se souviendra longtemps de ce Paris-Roubaix, disputé qui plus est, sous une chaleur accablante. "En réalité, c'était des conditions idéales pour moi. Je supporte très bien la chaleur. Je n'ai pas eu de mal à me positionner. La forme des dernières semaines était croissante. L'équipe me fait confiance. Tous les voyants étaient au vert pour briller sur ce Paris-Roubaix. Naturellement, je ne pensais pas être aussi haut dans le classement et si près de la victoire", souligne-t-il.
Une chose est sûre, celui qui avait récemment terminé 15e d'A travers les-Hauts-de-France reviendra sur l'Enfer du Nord. "Cela ouvre des possibilités. Si j'ai la chance de me préparer correctement l'année prochaine pour cette course, je serai au départ en 2018. D'ici là, il y a d'autres objectifs importants sur la piste, avec le Championnat d'Europe en juillet."
« J'AURAIS PU APPUYER MES RELAIS UN PEU PLUS... »
Ce trio s'est détaché sur le Carrefour de l'Arbre. Robbe Ghys a dû mordre sur sa chique pour rattraper Nathan Van Hooydonck et Alexys Brunel. "Au moment où ils ont accéléré, je ne me suis pas posé de question. J'ai compris que je devais faire le bond. J'ai lutté pendant deux kilomètres pour effectuer la jonction. Je me rapprochais sans cesse. Ils l'ont vu. Ils ont commencé à se regarder. Je pense qu'ils ne jouaient totalement la victoire à ce moment-là." Le coureur de 20 ans n'était pourtant pas au bout de ses peines et les dix derniers kilomètres n'ont pas été une partie de plaisir. "J'ai remarqué qu'ils n'avaient plus beaucoup de réserves. Le problème, c'est qu'à cinq kilomètres de l'arrivée, j'ai attrapé des crampes. J'ai dû tout donner pour rester dans le groupe. Finalement, ça a marché et j'ai cru qu'on allait sprinter pour la gagne. Malheureusement, je jouais la victoire et non le podium. J'aurais pu appuyer mes relais un peu plus, et on aurait certainement été au bout", analyse-t-il.
« LES PASSAGES À NIVEAUX FONT PARTIE DE PARIS-ROUBAIX »
Pour son premier Paris-Roubaix, le spécialiste de la piste a donc répondu aux attentes. D'autant qu'il a passé quasiment toute la journée à l'avant. Présent dans un groupe de tête de douze coureurs, il regrette le passage à niveaux fermé au kilomètre 96. "On avait 3'30" d'avance à ce moment-là. On a perdu facilement une minute dans l'aventure. Le plus grave, c'est que l'allure du groupe a complètement chuté par la suite. Certains coureurs ont été aux voitures. C'était malheureusement terminé car le peloton est revenu rapidement sur nous. Heureusement, j'ai pu relancer l'allure avec d'autres coureurs encore assez frais et d'autres ténors ont fait la jonction. Après coup, on peut dire que la course aurait été différente, mais les passages à niveaux font aussi partie de Paris-Roubaix."
« JE SUPPORTE TRÈS BIEN LA CHALEUR »
Robbe Ghys se souviendra longtemps de ce Paris-Roubaix, disputé qui plus est, sous une chaleur accablante. "En réalité, c'était des conditions idéales pour moi. Je supporte très bien la chaleur. Je n'ai pas eu de mal à me positionner. La forme des dernières semaines était croissante. L'équipe me fait confiance. Tous les voyants étaient au vert pour briller sur ce Paris-Roubaix. Naturellement, je ne pensais pas être aussi haut dans le classement et si près de la victoire", souligne-t-il.
Une chose est sûre, celui qui avait récemment terminé 15e d'A travers les-Hauts-de-France reviendra sur l'Enfer du Nord. "Cela ouvre des possibilités. Si j'ai la chance de me préparer correctement l'année prochaine pour cette course, je serai au départ en 2018. D'ici là, il y a d'autres objectifs importants sur la piste, avec le Championnat d'Europe en juillet."