Team Rémy Meder : « Se bouger les fesses »

Crédit photo Aurélie Tscheiller

Crédit photo Aurélie Tscheiller

Jacky Ruez, manager du Team Rémy Haguenau, résume la situation assez simplement : "il va falloir se bouger les fesses !". Après cinq manches, ses coureurs occupent la 20e place du classement général de la Coupe de France qui les enverrait en DN3 la saison prochaine. “Nous voulons continuer en DN2. Je ne veux pas penser à une éventuelle possibilité de repêchage. On s’est mis dans cette situation tout seul, à nous d’en sortir”, déclare-t-il à DirectVelo.

« ON MANQUE DE REACTIVITE »

Jacky Ruez n’a pas apprécié le comportement de ses coureurs lors des manches de Coupe de France. “J’ai l’impression que l’on réfléchit trop. On ne veut prendre les coups que lorsqu’on est sûr d’être gagnant. On manque de réactivité. On a laissé passer notre chance sur le GP Christian Fenioux alors qu’on aurait pu marquer des points au sprint. Finalement, nous avons un coureur qui fait 21e alors qu’il devait emmener le sprinter qui n’a pas su rester dans sa roue, explique le directeur sportif. Pour marquer des points, je pense que nous avons les jambes mais il faut éliminer les problèmes dans la tête”.

La dernière manche de la Coupe de France, ce dimanche, promet d’être palpitante avec une course pour la montée entre six équipes et une course pour le maintien aussi serré (le classement). “Il faudra saisir les opportunités. Les équipes de tête ne vont pas nous offrir la course sur un plateau. J’espère que l’on prendra des initiatives. Il n’y a pas besoin d’élaborer de grandes stratégies, il faut être à l’avant”, poursuit-il.

« PLUS COMPLIQUE AU NIVEAU ELITE »

Cette saison délicate en Coupe de France n’est pas pour autant synonyme de mauvaise saison pour le Team Rémy Meder Haguenau qui compte neuf victoires et 27 podiums en 2017 avec une 14e place au Challenge BBB-DirectVelo dans la catégorie DN2 (le Challenge). “On a des soucis de visa avec nos coureurs étrangers qui auraient pu nous aider. Sinon nous avons tenu notre rang dans le Grand-Est en remportant des courses et le championnat régional. Notre treizième depuis 2002 (cette année pour le première fois, le titre Grand Est a été décerné après la fusion des comités Lorraine, Champagne-Ardenne et Alsace). En Elite, c’est plus compliqué mais ce n’est pas facile pour nous avec de longs trajets à faire pour courir”.

A l’extrémité Est de la France, s'entraîner l’hiver n’est pas facile non plus pour les coureurs alsaciens. “On le sait mais le problème est toujours le même avec la Coupe de France. On néglige un peu les premières manches mais on se retrouve en difficulté après. Ce qui est pris n’est plus à prendre. Il faudra sans doute y réfléchir la saison prochaine”, prévient-il.

 

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