Anthonin Didier n’a pas d’explication
Arrivé à la 10ème place lors de la deuxième manche de Coupe de France de cyclo-cross à la Mézière (Ille-et-Vilaine), Anthonin Didier s’est un peu rassuré après un début de saison qu’il considère lui même comme compliqué. “Les choses avaient pourtant mal commencé”, raconte à DirectVelo le nouveau sociétaire du SCO Dijon-Team Matériel-Vélo.com. “Je ne sais pas démarrer, ce qui me fait souvent défaut. Et là encore, je me suis retrouvé aux alentours de la trentième position au premier poste”. La suite de la compétition a été un long chemin solitaire : “J’ai fait une belle remontée, sans jamais pouvoir accrocher un groupe. Ce n’est pas évident de se faire la misère tout seul !”. Même s’il admet être “frustré de ce mauvais départ”, le Champion de Lorraine 2016 veut retenir de cette journée “ce qui compte”, à savoir que “la forme revient un peu”.
Au global, Anthonin Didier n’est pas satisfait de son début de saison, qu’il considère comme non conforme à ses ambitions de départ, et ce malgré ses deux Top 10 en compétition internationale à Lutterbach-Pfastatt (Haut-Rhin) et Contern (Luxembourg), respectivement le 8 et 29 octobre dernier. “Depuis septembre, des choses ne vont pas sur le vélo. A l'entraînement, tout va bien, mais le dimanche, ça ne va pas. Sans pouvoir expliquer pourquoi”, se désole-t-il.
UNE NOUVELLE ÉQUIPE, “MOINS CYCLO-CROSS”
Une entrée en matière qu’il aurait souhaité plus favorable pour sa nouvelle équipe, le SCO Dijon-Team Matériel-Vélo.com rejoint en septembre : “Je n’avais aucun problème ni avec le Cross Team Bike, ni avec Steve (Chainel, NDLR). C’est juste que j’ai senti qu’il me fallait voir autre chose et découvrir d’autres personnes ; il me fallait un coup de pied au derrière !”, justifie le coureur de 24 ans, qui signe dans une équipe moins spécialisée sur le cyclo-cross. “Je suis souvent seul avec mon mécano –qui est également un ami- ou alors on se retrouve avec le seul autre cyclo-crossman du club, Benjamin Pascual, avant les courses. J’apprécie cette ambiance”, poursuit-il.
Pour le reste de la saison, les objectifs n’ont pas changé : “C’est le mois de janvier le plus important” avec le Championnat de France et la Coupe du Monde à Nommay, “pas loin de chez moi”, précise le coureur qui refuse toutefois la pression. “Depuis Besançon où rien ne s’est passé comme prévu avec une chute au départ, 40 secondes de perdues, et un gros coup de chaleur à mi-course, je ne mets plus la pression sur tel ou tel résultat. Mon seul objectif en Coupe de France, y compris à Jablines qui est assez technique, c’est de récupérer un maximum de points UCI”. Sans pression, mais pas sans ambition.