Equipe de France Espoirs : Fourcade, chamois et loups-garous...

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

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Les Bleus ont fini fort. Pour leur dernière journée de stage à la montagne, ils ont enchaîné les heures sur les skis de piste ou de fond (voir les photos). "Simon (Guglielmi), il a fait 60 kilomètres en 3h20", rapporte Sofiane Merignat, impressionné, à Pierre-Yves Chatelon. Le Marseillais du CC Etupes a lui aussi passé une partie de son samedi après-midi sur les pistes de Bessans (Savoie).

QUELQUES PELLES...

Les coureurs de l'Equipe de France Espoirs ont voulu prolonger le plaisir jusqu'au bout. En arrivant à la Bessanaise, où ils étaient hébergés sur le bord des pistes de ski de fond, Rémy Rochas et Jérémy Bellicaud, bien entamés par leur sortie et prêts à poser les skis, ne se sont pas fait prier pour en rajouter à la demande de Marlon Gaillard, en pleine découverte du ski de fond. "Je n'en avais jamais fait. C'est dur, sourit le coureur de Vendée U. J'ai pris quelques pelles. Il y avait le groupe des débutants et celui des Rhonalpins et quelques autres. Mais en fin de semaine, on tient tous un minimum sur les skis. On n'est pas des Fourcade mais franchement ça va".

Son coéquipier Mathieu Burgaudeau, qui découvrait le ski de piste, ne sera jamais Alexis Pinturault, mais le Vendéen s'est régalé. Pas spécialement rassuré avant de rejoindre le matin le télésiège à Bonneval, le vainqueur de Manche-Atlantique a enchaîné les descentes toute la journée. "Il a plusieurs profs pour l'aider", glisse Pierre-Yves Chatelon au moment de la pause casse-croûte.

LA TEMPÊTE ET DES AVALANCHES

Pour ce rassemblement à la montagne, les quatorze coureurs sélectionnés (voir la liste) ont été priés de venir en Maurienne sans leur vélo. "Nous avons pu alterner ski nordique, ski alpin, une randonnée en raquettes où nous avons vu des chamois, une initiation au biathlon... Mais on n'a pas pu tirer à la 22 long rifle car le stade de biathlon est situé au pied d'un couloir avalancheux", regrette Pierre-Yves Chatelon tout de même satisfaisait d'avoir pu faire respecter la majorité du programme, à l'inverse de l'année précédente en raison du manque de neige du côté de Valloire (Savoie).

La tempête et les avalanches, qui ont coûté jeudi la vie à un habitant de Bonneval, tout près de l'hébergement des Bleus, n'auront donc pas vraiment perturbé le week-end de la relève du cyclisme français.

« NICOLAS MALLE ÉTAIT DÉGOÛTÉ »

Pour cette revue générale des troupes, où anciens et nouveaux se côtoyaient, cohésion était le maître-mot. "Je connaissais tout le monde sauf Jérémy (Bellicaud), rapporte Merignat. Nous avons rarement parlé de vélo même si bien sûr on a ressorti quelques anecdotes. Nous étions déconnectés. C'est agréable. On a joué aux cartes, au jeu de société Loups-Garous... Il n'y a pas de pression".

Mais bien sûr, chacun avait envie de briller lors du relais par équipes en biathlon. "Il y avait trois équipes. Ça charriait pas mal. On a changé la composition des équipes et Nicolas Malle, il a perdu à chaque fois. Il était dégoûté", se marre Merignat, qui était déjà présent au stage il y a un an. Marlon Gaillard, sélectionné seulement à une reprise en Equipe de France Espoirs en 2017, confie : "C'était cool. Ce stage a permis d'apprendre à connaître les mecs du collectif". Taulier du groupe, Aurélien Paret-Peintre estime : "Ce rassemblement marque le début de saison. C'est le dernier petit moment sympa". Ce dimanche, tous sont rentrés chez eux avec un fort désir de revenir chez les Bleus. Avec cette fois-ci leur vélo.

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