Malheureusement pour lui, l'Essor Basque ne se poursuit pas cette semaine. Stefan Bennett est monté en puissance tout au long de la course et a même réussi à améliorer ses performances manche après manche. 18e du Circuit de l'Essor le premier week-end, il a terminé ces trois derniers jours 11e du Tour de Basse-Navarre, 9e de la Ronde du Pays Basque et surtout 3e Trophée de l'Essor.

« IL FALLAIT RESTER ENSEMBLE »

Le coureur du GSC Blagnac Vélo Sport 31 a été ce dimanche très utile pour son coéquipier Maxence Moncassin, lauréat de la dernière épreuve de ce 42e Essor Basque. "Je suis très content pour Maxence, assure le coureur âgé de 25 ans. Nous avons fait une belle course d'équipe. Ça s'est vite décanté. Les conditions étaient difficiles".

Stefan Bennett est rentré sur l'échappée au sein d'un contre. Il s'est ainsi retrouvé en tête avec Maxence Moncassin, trois coureurs du Team Magimel (Acosta, Pacouret et Van Niekerk), Rudy Fievfez (Océane Top 16) et Joel Nicolau (Caja Rural Elite).

Ces deux derniers ont été distancés à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Et le final s'est alors résumé à un duel entre les Toulousains et le Team Magimel, qui a perdu en cours de route Amaury Pacouret. Stefan Bennett s'est alors sacrifié pour son jeune coéquipier. "Je savais que Maxence était le plus rapide du groupe, indique-t-il. Il fallait rester le plus longtemps possible ensemble. Le but était que personne parte". Objectif atteint. 

« UN BILAN SATISFAISANT EN 2017 »

Stefan Bennett a quitté l'épreuve en confiance après avoir fait preuve d'une belle régularité. "Je n'aime pas ces températures et conditions. C'est donc satisfaisant", appréciait-il au soir de l'ultime manche, où la pluie a accompagné les coureurs du départ à l'arrivée.

L'ancien sociétaire du POC Côte de Lumière va enchaîner avec le Circuit des Plages Vendéennes et le Grand Prix de Montastruc. "La Coupe de France va ensuite vite arriver. Je n'ai pas vraiment coché de courses mais Bordeaux-Saintes est un gros objectif pour l'équipe, assure-t-il. Il faut y arriver en forme pour bien commencer et éviter le stress de la descente".

Il débute sa deuxième saison en Division Nationale 1. "J'aurais préféré faire encore mieux en 2017 mais le bilan est satisfaisant avec deux victoires, estime le vainqueur d'une étape du Tour de Léon (Espagne) et du Grand Prix de Cintegabelle. J'ai aussi disputé des grosses courses, c'était intéressant".

Le passage chez les professionnels de Flavien Maurelet, devenu au fil des mois le leader de l'équipe de DN1, pourrait lui permettre d'avoir plus de libertés. "J'étais souvent équipier l'an dernier, ce qui est normal. C'est à moi de prouver que j'ai ma place dans l'équipe et que je fais partie des 6-7 meilleurs de l'effectif", termine-t-il.