Grégoire Salmon : « Il faudra encore être patient »

Crédit photo ES Torigni

Crédit photo ES Torigni

Grégoire Salmon n’a pas ménagé ses efforts sur la Vienne Classic. Échappé dans la dernière heure de course à l’occasion de la première manche de la Coupe de France DN3, le sociétaire de l’ES Torigni a encore trouvé des ressources pour aller décrocher la 4e place sur la ligne d’arrivée à Chauvigny (voir classement). “Je pense qu’il y avait moyen de faire un peu mieux mais bon, c’est la course. Le déroulement a été tel que c’était compliqué pour moi de jouer la gagne dans le final. Je ne peux pas avoir de regrets”, résume-t-il auprès de DirectVelo.

« C'ÉTAIT LA BONNE TACTIQUE »

Après une longue course d’attente, le coureur de 20 ans a décidé de saisir sa chance à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Il se retrouve alors à l’avant en compagnie de Cédric Delaplace (Team Bricquebec Cotentin) et d'Axel Flet (ESEG Douai-Origine Cycles). “À ce moment-là, le but était vraiment qu’on aille au bout tous les trois. Mais ce groupe d’une vingtaine est rentré”. Parmi les 25 coureurs à l’avant, Grégoire Salmon récupère alors un équipier, en la personne d’Alexis Carlin. “Je savais qu’il allait vite au sprint alors je suis venu lui demander ce qu’il voulait qu’on fasse. Mais il m’a répondu qu’il n’était pas super bien”.

Le 2e de Plaintel-Plaintel décide tout de même d’attendre le final après le contre de Corentin Ville (Issoire CC) qui file vers la victoire. Troisième du sprint de la contre-attaque, le natif de Bayeux (Calvados) apporte donc de précieux points à sa formation au classement par équipes de la Coupe de France DN3 (voir ici). “J’ai attendu la dernière heure de course pour me montrer et je pense que c’était la bonne tactique. Avec les conditions climatiques qu’il y avait, on se doutait qu’il n’allait pas se passer grand-chose en début de course, notamment avec ce gros vent de dos puis, à l’inverse, de face pour le circuit final. Il ne fallait pas s’affoler”. 

« SANS ME PRENDRE LA TÊTE »

L’étudiant en troisième année de STAPS, qui réside désormais à Caen après avoir passé sept ans en Savoie, vise désormais la deuxième manche. Ce dimanche, le profil sera très différent sur les routes du Tour de l’Ardèche Méridionale. “On a regardé le profil. Ce sera une manche à l’opposé de la Vienne Classic. Il va falloir courir devant. Je vois plutôt une sélection par l’arrière”, détaille-t-il. Une fois encore, Grégoire Salmon devrait être l’un des hommes forts de l’ES Torigni, avec notamment Damien Degot. “Il faudra encore être patient. Comme sur la Vienne Classic, il faudra sûrement attendre la barre des 100 kilomètres pour bouger”.

Surpris d’avoir de telles sensations sur ce début de saison, le Normand admet revoir ses ambitions légèrement à la hausse pour les prochains mois. “C’est la première fois que je fais un début de saison comme ça ! Cela dit, je ne m’attends pas à faire une saison de folie non plus. Mais j’aurai de beaux objectifs. J’aimerais claquer une ou deux victoires en Elite, ce serait le top. Et puis, bien marcher sur les courses par étapes comme le Tour de la Manche ou les Trois jours de Cherbourg. Sans me prendre la tête. Le vélo, c’est pour le plaisir et c’est comme ça que ça marche le mieux”.  

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