Yolan Sylvestre n’aura pas fait le déplacement en Belgique pour rien. Ce dimanche, le sociétaire de l’AVC Aix-en-Provence a pris la 5e place du Grand Prix de Criquielion (1.2).  “Faire un résultat comme celui-là sur une Classe 2, c’est satisfaisant”, relate-t-il auprès de DirectVelo. Le garçon est d’autant plus heureux qu’il était rentré frustré de la troisième manche de la Coupe de France DN1. “Je savais que la forme était là mais j’étais déçu de mon résultat à Montbéliard. Je me suis couché dans le final alors que j’avais coché cette course”, confirme le résident de Nice. “Même au niveau de l’équipe, c’était une déception car on avait pu faire la course mais on s’est loupé sur le final. Enfin, disons que nous n’avons pas été récompensés. On était forcément déçu après la course”.

Le Martiniquais voulait donc rapidement passer à autre-chose, et il a réussi à le faire sur les routes belges. “Florent Castellarnau est venu à ma hauteur et il m’a motivé à faire le sprint. Il m’a dit que je devais tenter ma chance. A l’amorce du sprint, je ne savais pas vraiment qui pointer car je ne connaissais presque personne”, admet celui qui décide alors de prendre Justin Jules comme repère. “C’est l’un des seuls que je connaissais. Finalement, j’ai trouvé une petite ouverture et j’ai lancé mon sprint”. Le sprinteur termine nettement devant son coéquipier italien Leonardo Bonifazio, avec qui il n’a pas eu le temps d’échanger dans le final. “Le facteur chance joue forcément et Léo n’a pas pris la bonne vague alors qu’il était bien placé avant l’emballage”.

DES AUTOMATISMES À REPRENDRE

Ce Top 5 confirme en tout cas les bonnes dispositions actuelles de l’ancien coureur du Team Pro Immo Nicolas Roux, lauréat du Grand Prix de Vence le 1er mai dernier. De là à le satisfaire de son début de saison ? “Oui et non. J’ai toujours été présent mais sans faire d’exploit. Il y a bien eu cette victoire en Toutes Catégories mais ce n’est rien d’exceptionnel”. Pour autant, Yolan Sylvestre se satisfait de sa progression physique. “J’ai pris de la force et de la caisse mais bizarrement, c’est un peu plus dur dans les bosses en ce moment. Je l’ai senti à Montbéliard”.

La tendinite que le coureur de 24 ans a traîné durant de longs mois lors de l’exercice 2017 n’est définitivement qu’un lointain souvenir. Mais il a fallu reprendre le rythme et il reste encore de petits détails à peaufiner malgré tout. “En ce début d’année 2018, je n’avais pas vraiment de repères puisque je n’avais couru que trois mois la saison passée avec cette blessure. Du coup, j’ai souvent eu des passages à vide sur les fins de course. Mais je sais que ça va se régler petit à petit. Avec le calendrier que j’ai cette année à l’AVC Aix, forcément, je progresse”.