Siarhei Shauchenka (Team Cycliste Azuréen) a remporté au sprint, ce samedi, la troisième étape de la Ronde de l'Isard (2.2U), disputée entre Lévignac et Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne) sur une distance de 162,7 kilomètres. Le Biélorusse a devancé Julian Mertens (Lotto-Soudal U23) et Clément Champoussin (Chambéry CF). Retrouvez ci-dessous quelques-unes des réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 

Stephen Williams (SEG Racing Academy)
Leader du classement général
« C'était une journée extrêmement difficile ! Défendre le maillot jaune sur ce genre de parcours, c'était très compliqué. Les premiers 80 kilomètres ont été vraiment rapides, jusqu'à ce que le petit groupe parte. On a laissé faire, mais d'autres équipes sont venues rouler pour que ça arrive au sprint. Le final était très nerveux, tout le monde voulait être devant. L'équipe a fait un super boulot pour que l'on conserve ce maillot jaune. Demain (dimanche), les jambes parleront car le profil est très difficle ».

Gage Hecht (Etats-Unis)
Leader du classement par points
« La journée a été plus dure que prévue. C'était particulièrement intense. L'équipe a fait du bon boulot pour me préserver, et je les en remercie. Le profil d'aujourd'hui a fait que le final était particulièrement nerveux, donc le final était difficile à négocier. Demain, je ne sais pas si j'aurai les moyens d'attaquer. On fera les calculs par rapport aux points, car j'ai vraiment envie de conserver ce classement ». 

Aurélien Paret-Peintre (Chambery CF)
3e du classement général
« C'était difficile à gérer. On a vite vu que la Lotto-Soudal U23 voulait faire la course, et c'est ce qui a fait que la course a mis pas mal de temps à se décanter, et que c'était très nerveux. Demain, notre course dépendra de la façon dont la SEG Racing va contrôler l'étape. Je n'ai plus rien à perdre, j'ai repris un peu de temps avec les bonifications... Ça se jouera à la pédale entre les meilleurs, mais aussi sur la fraîcheur, sur l'enchaînement des efforts... Le but sera d'aller chercher la gagne. Si je vois que je ne peux pas faire basculer le général, je me ferai plaisir. C'est ma dernière année à ce niveau, donc je peux me permettre de prendre des risques ».