Kévin Lebreton : « Je me faisais chambrer »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Kévin Lebreton a attendu début juillet pour débloquer son compteur. Au Tour de Mareuil-Ribérac-Verteillac, il est reparti non pas avec une mais deux victoires. "Comme pour toutes les manches de la Coupe de France, l’objectif était de marquer des points et d’être présents à l’avant. J’adore cette période de l’année avec la chaleur qui arrive. Avec mon entraîneur, on a misé sur cette période car plusieurs courses par étapes s'enchaînent. J’avais fait un bon bloc d’entraînement. La confiance de l’équipe a fait le reste", apprécie-t-il.

Le 2e de Nantes-Segré avait coché cette épreuve depuis cet hiver. Il la connaissait bien pour l'avoir disputée alors qu'elle était une manche du Challenge National Espoirs. "Au briefing, notre DS (Mélanie Briot) a dit à mes équipiers que j’avais donné un coup de main depuis le début de l’année et que maintenant c’était à eux d’en faire autant. J’ai pris mon rôle de leader au sérieux", reconnaît-il pour DirectVelo.

« AVANT TOUT UN PLAISIR »

L’ancien coureur de l’Armée de Terre, 2e du classement général final, se dit soulagé après ce double succès. "J’étais le seul membre de l’ancienne équipe de l’Armée à ne pas avoir gagné. Je me faisais donc pas mal chambrer à ce sujet. Mais maintenant, c’est fini, sourit-il. Et avec ma condition actuelle, j’espère continuer sur ma lancée. Au Championnat de France, cela ne m'a pas réussi. C’est une course d’un jour... Mais grâce à la préparation effectuée, je sens que je passe mieux les difficultés alors que d’habitude je butte un peu".

Revenu au sein de son club formateur de l'UC Cholet 49, le 8e de la Route Bretonne remplit son "rôle de capitaine de route avec plaisir. On court comme une bonne équipe de DN2 voire de DN1. Les coureurs ont beaucoup appris. Cholet c’est ma maison. C'est ce club qui m’a formé en Elite. Je connaissais très bien le noyau dur du staff. J’ai pu changer quelques trucs afin qu’on se professionnalise et faire évoluer le club", dit celui qui espère toujours repasser professionnel. Il sait que la tâche n'est pas simple. "Les équipes regardent surtout dans leur réserve ou prennent les plus jeunes", dit le coureur de 25 ans. Malgré tout, il continue avec la même envie. "Mettre un dossard c’est avant tout un plaisir", promet l'ancien Champion des Pays de la Loire.

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