Tour de Tarentaise - Et. 2 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo

Mathew Ross (AC Bisontine) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour de Tarentaise (Toutes catégories), disputée entre La Léchère et Doucy-Station (Savoie) sur une distance de 78,3 kilomètres. L'Australien a devancé Tristan Delacroix (Team Cycliste Azuréen) et Jaakko Hanninen (EC Saint-Etienne Loire). Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Tristan Delacroix (Team Cycliste Azuréen)
2e de l'étape
« Je ne suis pas un grimpeur. Depuis deux-trois semaines, je m'entraîne pour mieux passer les bosses. Mon but est de limiter les dégâts. J'étais au rupture dans la première montée mais j'ai réussi à basculer bien placé. Le groupe s'est cassé en plusieurs morceaux dans la descente. J'étais à mon avantage car j'aime bien descendre. Nous avons attaqué la deuxième montée à huit en tête. Nous ne roulions pas super vite alors des coureurs sont rentrés. J'en ai profité pour attaquer. Je voulais anticiper car la fin de la montée m'avait fait peur au premier passage. En voyant le mec de Besançon rentrer (Matthew Ross), je me suis dit que ça pouvait le faire mais il était plus fort que moi.. Il n'y a pas à chipoter. J'étais à la limite des crampes. Je voyais que j'avais des bonnes jambes mais de là à gagner.... Je n'y ai donc pas trop cru. »

Rémy Rochas (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme)
8e de l'étape
« La descente a fait des écarts. Nous nous sommes retrouvés à huit devant, au pied de la dernière montée. Les gars du Centre Mondial et Hanninen m'ont posé « problème ». Ils ont flingué chacun leur tour. J'ai l'impression qu'ils me regardaient. J'ai essayé de jouer au « con »... A la fin, Ross et Delacroix sont partis. J'ai laissé faire. Dans la toute dernière montée, vers Doucy-Station, je me suis mis à la fin du groupe. Hanninen a attaqué de devant. J'y suis allé mais il en a remis plusieurs. La 4e fois, j'ai coincé. Je me sens bien mais je suis déçu de ne pas prendre le maillot jaune alors que nous avions sorti Sébastien Fournet-Fayard et Adrien Guillonnet. »

Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux)
Ex-porteur du maillot jaune
« J'ai été lâché dans la descente. Je n'aime pas les descentes mouillées, j'ai été victime d'un certain nombre de chutes ces dernières années. Depuis, j'ai vraiment peur, je suis crispé. Je n'étais pas aussi bien qu'hier. Cela dit, quand je vois les écarts à l'arrivée, il n'y a pas photo. Beaucoup de gens disent que je suis un bon grimpeur mais personnellement, je ne me catalogue pas comme un bon grimpeur car je n'ai pas le gabarit. C'est quand je suis en forme que j'arrive à bien passer les bosses. C'est un peu plus de la haute montagne que ce qu'on a l'habitude de faire sur cette étape. Les bosses étaient un peu trop longues pour moi. Hier, sur le chrono, ce n'était pas pareil car il n'y avait qu'une seule montée, alors que là il y en avait plusieurs. Même si je n'avais pas été lâché dans la descente et qu'il y avait Boris Orlhac en ma compagnie, je pense que j'aurai été pas mal attaqué dans les deux dernières montées. Je suis plus un rouleur qu'un grimpeur. Il faut que ça roule au train pour moi. Il suffit que ça monte par à-coup avec des grimpeurs qui ont 10-15 kilos de moins que moi et c'est dur de rivaliser.
Cet après-midi, je vais faire le contre-la-montre à fond. Ensuite, on verra demain sur la dernière étape, il y a 100 km au programme. Ce ne sera pas simple de contrôler pour celui qui aura le maillot avec une longue partie sur du plat où des échappées peuvent partir puis une grosse montée. Tant que la course n'est pas fini, ce n'est jamais perdu. »

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Portrait de Tristan DELACROIX
Portrait de Sébastien FOURNET FAYARD
Portrait de Rémy ROCHAS