Marlène Petit démarre doucement

Crédit photo Cassandra Donne

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Marlène Petit n'a finalement presque pas disputé de courses sur route et de VTT contrairement à ce qu'elle annonçait après sa 9e aux Championnats du Monde à Valkenburg (lire ici). "J'ai juste pris part à une course Pass'Cyclisme sur route au tout début de la saison de cyclo-cross, précise la 3e du dernier Championnat de France de cyclo-cross. A chaque fois, j'ai envie mais j'ai du mal à m'y mettre, les courses féminines m'ennuient et je n'ai pas envie de faire de longs déplacements contrairement au cyclo-cross car c'est la discipline que j'aime. Cependant, il serait bien que j'arrive à courir avec les hommes au niveau régional car je vois la différence avec les autres filles sur le début de saison."

À 100% AU CYCLO-CROSS DU 14 NOVEMBRE AU 5 FÉVRIER

Ainsi, la sociétaire du Team Cross Safir Ganova profite des premières semaines dans les sous-bois pour se mettre en route. "Je prends les courses les unes après les autres en essayant d'être mieux sur chaque épreuve. C'est un peu ce qui se passe en ce moment même si j'ai eu un jour sans ce jeudi sur le cyclo-cross de Dijon", reconnaît celle qui a terminé 2e derrière Marlène Morel-Petitgirard. Marlène Petit travaille encore à temps plein en tant qu'enseignante en activité physique adaptée dans un centre de rééducation jusqu'au 14 novembre. "Je suis en CDI depuis cinq ans, ils sont assez arrangeants avec moi, ils me suivent beaucoup, je reprendrai le 5 février. C'est pour ça que je ne me prends pas trop la tête sur le début de saison et je sais que normalement, ça ira beaucoup mieux vers fin novembre. Ensuite, les courses de décembre et de janvier sont les plus intéressantes avec toutes les meilleures filles au départ, donc je mise sur la fin de saison", indique-t-elle.

« LE DTN N'A PAS ACCEPTÉ QUE J'AILLE AUX EUROPE MAIS JE LE COMPRENDS »

Vainqueur le week-end dernier du cyclo-cross de Jablines, Marlène Petit ne sera pas présente ce dimanche aux Championnats d'Europe à Rosmalen (Pays-Bas) où aucune concurrente féminine ne représentera la France chez les Elites. "François Trarieux m'avait dit qu'il voulait m'emmener. Apparemment, c'est le DTN qui n'a pas accepté et son argument était que je n'étais déjà pas présente aux Europe l'an passé et que j'avais été performante au Mondial. C'est vrai que le raisonnement se tient, j'ai terminé 28e en Coupe du Monde à Berne. Il faut plutôt emmener des filles qui sont potentiellement dans le top 10 que de se prendre une grosse claque et continuer à travailler pour être performante sur la fin de saison", conclut-elle.

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