Alexis Gougeard : « Parfois ça marche et c'est beau... »
Alexis Gougeard a remis ça. À deux tours de l'arrivée du Tour du Finistère, le coureur d'AG2R La Mondiale a giclé de ce qu'il restait du peloton au cours de l'ascension de la côte de Stang Vihan. Un moment accompagné par Pierre-Luc Périchon, le récent vainqueur du Circuit de la Sarthe s'est ensuite débarrassé du récent 2e de Paris-Camembert. "Je savais que je n'allais pas gagner au sprint en haut de la bosse. J'ai essayé de sortir avant. À deux c'était compliqué, mais quand je me suis retrouvé seul, c'était long", commente-t-il après l'arrivée pour DirectVelo.
Rejoint dans le dernier tour par Jonathan Hivert, le duo a été revu par le peloton au pied de la dernière bosse. "Il m'a manqué un tour pour gagner. J'avais intérêt à m'isoler, mais je l'ai fait un tour trop tôt. Je n'ai pas de regret car j'ai tout donné", assure-t-il. Et pas question de refaire la course. "Si j'attends un tour plus tard, si ça se trouve, je ne peux pas sortir car je suis marqué à ce moment-là".
TOUJOURS ENVIE DE PLUS
Le double vainqueur de la Classic Loire-Atlantique prolonge la spirale positive. "J'arrive à peser sur la course. Quand ça va bien, on a toujours envie d'en faire plus et de tenter des choses. Parfois ça marche et c'est beau, parfois ça ne marche pas et on réessaye".
L'ancien coureur de l'USSA Pavilly Barentin a tenté sa chance, il y a une semaine, dans la première partie de Paris-Roubaix. "Même si je n'ai pas terminé, je marchais bien. J'ai fait un gros départ, mais j'ai manqué de récupération entre la Sarthe et Roubaix", indique-t-il. La récupération est encore sa principale préoccupation avant d'enchaîner, lundi, avec un nouvel objectif : le Tro Bro Leon. Il sera alors temps de finir un premier cycle au Tour de Romandie.