Alexander Konychev est né il y a 20 ans en Italie. "J'ai demandé naturellement la nationalité italienne", indique-t-il à DirectVelo. Et hormis son père Dimitri, il n'a pas d'attache avec la Russie. "Je ne suis jamais allé en Russie mais j'aimerais y aller un jour à l'avenir". Côté langue, c'est aussi l'italien sa langue maternelle. "Je parle seulement un tout petit peu russe. Quand j'étais petit, mon père était souvent parti pour les compétitions et je n'avais pas la possibilité de parler russe avec lui".

D'ABORD LE FOOT

Le fils du vice-Champion du Monde 1989 a mis du temps à prendre le sillage de son père. "J'ai commencé le vélo tard car j'ai débuté par le foot. Mais depuis, il est content de me voir sur le vélo et me donne toujours des conseils", précise-t-il.

L'ancien sociétaire de l'US Ausonia n'a pas tardé à porter le maillot de la squadra azzura. Dès 2016, il participe au Championnat du Monde de contre-la-montre Juniors dans le désert du Qatar. "J'aime beaucoup le contre-la-montre", confirme le 5e du prologue du dernier Giro et du Championnat d'Italie Espoirs de la spécialité.

DEVENIR POISSON-PILOTE

C'est d'ailleurs ses dons de rouleurs que recherchaient la réserve de Dimension Data quand elle l'a recruté cet hiver. "Ils ont pris quatre coureurs italiens, je suis très content d'en faire partie. Je suis utile pour rouler pour les sprinters et les grimpeurs de l'équipe. Je peux aussi aller dans les échappées et décrocher quelques résultats dans les sprints en petit comité", explique le 5e de Florence-Empoli qui se voit aussi dans un autre rôle : "je peux aussi devenir le poisson-pilote pour notre sprinter".

Au Tour de Bretagne, "une course très dure, surtout avec le vent", il s'est classé 11e de la deuxième étape. Alexander Konychev va rester dans le grand ouest pour disputer les deux épreuves du Challenge d'Or dont L'Etoile d'Or. Encore une occasion de porter le maillot de l'équipe d'Italie pour la manche de la Coupe des Nations.