Thomas Denis n'y a jamais cru
En bon baroudeur, Thomas Denis n'a pas manqué l'échappée du jour. Sur cette première étape de la Ronde de l'Isard (2.2U), le sociétaire du Vendée U a passé la journée à l'avant. ''On avait pour consignes de prendre l'échappée. C'est tombé sur moi, donc tant mieux'', explique-t-il à DirectVelo, peu après la cérémonie protocolaire.
Le peloton a bataillé pendant près d'une heure. Au cours des premiers kilomètres de la course, les offensives ont été reprises les unes après les autres. Après une première tentative vaine, Thomas Denis s'est retrouvé propulsé à l'avant en compagnie de Antoine Benoist (UC Nantes Atlantique) et de Fabien Rondeau (CR4C Roanne). ''Malheureusement, on n'était que deux. Enfin, au début, on était trois, mais il y a en un qui a arrêté (Fabien Rondeau, NDLR). On a continué à deux'', regrette-t-il.
« JE VAIS FAIRE CE QUE JE PEUX »
En tête de course sur une étape propice aux sprinteurs, le Breton a tenté de jouer avec le peloton. ''On savait qu'il fallait que l'on gère notre effort parce que c'était le paquet qui allait décider de l'écart qu'il allait nous laisser''. Avec un écart maximal inférieur à deux minutes, le peloton ne leur a jamais laissé d'espoirs en vue de la victoire d'étape. ''Je n'ai jamais pensé que ça pouvait aller au bout. On n'était que deux donc on laissait beaucoup de forces. Même à trois, on n'y croyait pas''.
Pour ne pas rentrer bredouille, Thomas Denis a décidé de se concentrer sur un accesit. C'est sur le maillot à pois qu'il a jeté son dévolu. ''Je voulais tout faire pour revenir avec un maillot distinctif. C'était la première étape, donc ça fait toujours plaisir de porter un maillot pour l'équipe''. Dans les deux ascensions de la journée, il a réussi à passer prendre les points. ''J'essayais de monter à mon tempo. Maintenant, je vais faire ce que je peux pour garder ce maillot dans les cols'', conclut-il.