Frédéric Magné se défend

Crédit photo DirectVelo.com

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Le 5 novembre dernier, l'Union Cycliste Internationale avait réagi après l'annonce par l'AFP du licenciement de Frédéric Magné de son poste de directeur du Centre Mondial du Cyclisme (lire ici) "après avoir recueilli des informations et témoignages faisant états de faits sérieux".

Ce mardi, l'ancien Champion du Monde de keirin et de tandem se défend auprès de l'AFP.

Frédéric Magné réfute toute discrimination contre les coureurs africains. "J'ai fait attention à ce que toutes les cultures, tous les continents, soient représentés et, à aucun moment, je n'ai fait de discrimination. (...) Je parle de différentes cultures, de différentes couleurs de peau, de différents continents". D'anciens stagiaires du CMC lui ont d'ailleurs apporté leur soutien : les Erythréens Merhawi Kudu et Natnael Berhane ou encore la Cubaine Lisandra Guerra.

« PATRON EXIGEANT MAIS HUMAIN »

L'homme de 50 ans se défend également des accusations de harcèlement contre les employés du CMC. Il se définit comme "un patron exigeant et entier (...) mais extrêmement humain et juste", tout en concèdant que "des personnes avaient manifestement un problème avec moi et ça, je ne m'en suis pas rendu compte".

L'ancien pistard se défend aussi d'avoir forcé des employés à lui rendre des services. "C'est une plaisanterie. Un mécanicien du CMC est venu chez moi en dehors de ses horaires de travail. Mais, preuve à l'appui, il était rémunéré, comme on peut rémunérer n'importe qui", se défend-il.

Enfin, Frédéric Magné dément avoir offert des vélos du CMC. "Les vélos n'ont jamais été offerts, tout a été facturé. Le seul cadeau, sous l'aval du président du CMC, c'est pour Brian Cookson (ancien président de l'UCI NDLR) qui a eu un vélo de piste cette année pour faire les championnats du monde masters", précise-t-il, toujours auprès de l'AFP.

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