Coup dur pour Adrien Guillonnet
Mauvaise nouvelle pour Adrien Guillonnet. Victime d’une mauvaise chute au cours de la première étape de l’Étoile de Bessèges, le sociétaire de St-Michel-Auber 93 a tenté tant bien que mal de récupérer avec l’envie de boucler l’épreuve. Non-partant au départ du troisième jour de course, le Francilien a vu le verdict tomber : une fracture du pisiforme, un os du poignet. “Je ne pensais pas avoir quelque chose de cassé. Quand j’ai fini l’étape jeudi, je pensais finir Bessèges, mais Stéphane Javalet m’a dit d’arrêter et de passer une radio. Maintenant, je dois prendre mon mal en patience et attendre”, explique-t-il à DirectVelo.
« ÇA NE PARDONNE PAS »
Pour l’ancien coureur du SCO Dijon, qui misait beaucoup sur ce mois de février (lire ici), cette blessure tombe au pire moment possible. Obligé de porter une attelle après avoir échappé au plâtre, il doit revoir ses plans. “Tout le travail de l’hiver est parti en l’air. Je ne vais pas pouvoir rouler”, regrette-t-il. S’il doit d’ores et déjà faire une croix sur le Tour de la Provence, qu’il devait enchaîner quelques jours après l’Étoile de Bessèges, Adrien Guillonnet ne sait pas encore quelle sera la durée de son indisponibilité. “Le médecin qui m’a examiné aux urgences m’a dit que généralement, il fallait trente jours d'immobilisation. De son côté, le médecin de l’équipe est moins pessimiste, mais de toute manière, je n’aurai pas un entraînement correct avant les prochaines courses. À ce niveau, ça ne pardonne pas”. Pour St-Michel-Auber 93, cette blessure, cumulée à celle de Yoann Paillot (voir ici), sonne comme un nouveau coup du sort.