Quinten Hermans : « Le Mur, c'est de la souffrance »
À 25 ans, Quinten Hermans dispute les classiques ardennaises pour la première fois de sa carrière. Après un hiver avec 30 cyclo-cross au menu, il a profité du Tour du Pays basque pour préparer cette période. 20e de l'Amstel Gold Race, dimanche, le coureur Intermarché-Wanty-Gobert a pris ce mercredi la 14e place de la Flèche Wallonne (voir classement). Il revient avec DirectVelo sur cette première expérience.
DirectVelo : Comment as-tu abordé cette dernière ascension du Mur de Huy ?
Quinten Hermans : Je me suis plutôt bien positionné en faisant les quelques bonds nécessaires. J'étais bien dans la roue de Tom Pidcock qui suivait Michal Kwiatkoswki. J'étais quand même un peu surpris d'être si bien placé. Toute l'ascension du Mur, c’est de la souffrance. Je trouve que j'ai réalisé une bonne montée. J'aurais peut-être pu encore gagner deux ou trois places, mais je suis très heureux.
Tu termines premier Belge...
Ça ne compte pas à mes yeux. J'aurais préféré terminer 2e de la course et 2e Belge. Je termine 14e, et je retiens que ce n'est pas très loin du Top 10. Avec mes bonnes jambes du jour, j'aurais presque pu y arriver.
« ON AIME BIEN PRENDRE LES ÉCHAPPÉES »
Ton équipier Maurits Lammertink a ouvert la route jusque dans les deux derniers kilomètres.
Il était à l'avant, d'abord dans l'échappée, puis seul. Ça nous mettait dans une bonne situation. Je suis heureux qu'il ait pu résister aussi longtemps. Cette course était très importante pour nous, parce que nos sponsors, Wanty et Gobert, ont leur siège près de Charleroi. Je trouve que l'équipe a bien roulé aujourd'hui (mercredi). C'était d'ailleurs déjà le cas à l'Amstel où nous avions été solides collectivement.
Dimanche, on te verra dans quel rôle ?
Dans notre équipe, on aime bien prendre les échappées, et essayer de résister le plus longtemps possible. Il est probable que je sois celui qui réalise cette tâche dimanche à Liège-Bastogne-Liège. Je suis impatient d'être au départ.