L'aventure espagnole de Steve Bekaert

Arrivé au terme de son stage au sein de l'équipe espagnole Azysa-Cetya-Conor WRC 1, Steve Bekaert (ex-Beveren 2000) raconte à www.directvelo.com son aventure espagnole.

DirectVélo : Comment s'est déroulé le stage ? 
Steve Bekaert : J'ai d'abord roulé de nombreuses kermesses. Celles-ci n'ont rien de comparable avec ce que l'on peut retrouver en Belgique. Il s'agit, pour la plupart, de courses en ligne. Il y a toujours au moins une belle difficulté de plusieurs kilomètres, parfois plusieurs. L'organisation de la course fait penser aux Interclubs que l'on dispute chez nous. J'ai aussi pris part à deux épreuves de trois jours. J'ai malheureusement dû abandonner à chaque fois, malade. La première fois en Cantabria et la seconde, le week-end dernier, lors de la dernière étape de la Cinturo de l'Emporda. 

La manière de courir est-elle différente ? 
Il y a de nombreux anciens professionnels dans le peloton amateur. Ceci rend un bon classement difficile. J'ai dû, effectivement, adapter ma tactique. Dans les côtes, on doit faire face à de très nombreux démarrages. Ce n'est pas simple de courir. J'ai tout de même terminé 7e et 11e lors des premières courses auxquels j'ai participé. Une fois, j'ai remporté le classement des moins de 21 ans. 

L'adaptation au sein de ton équipe était-elle simple ? 
L'équipe Azysa-Cetya-Conor WRC 1 est l'une des meilleures du pays. Elle roule toutes les courses en Espagne. Les déplacements peuvent être très longs, jusqu'à 8 heures pour une course d'un jour. J'ai observé une autre organisation par rapport à ce que je connaissais en Belgique. Les coureurs doivent davantage se débrouiller ici. Nous devons, par exemple, prévoir notre nourriture avant et après la course. Dans certains cas, nous ne sommes informés que la veille de notre participation à une épreuve. Dans l'ensemble, je dois dire que tout s'est très bien passé. Je n'ai rien à regretter de ce stage. 

As-tu reçu la possibilité de rester en Espagne l'an prochain ? 
Oui, mais je me tâte entre Davo-Lotto et Azysa. Chaque option compte des avantages et des inconvénients. L'expérience espagnole est fantastique. Le climat est généreux et les courses de haut niveau. Toutefois, je connaîtrai sans doute plus de difficultés à obtenir un contrat pro ici. De plus, je crains être contraint à devoir trop rouler pour mon jeune âge. A l'inverse, rentrer en Belgique chez Davo-Lotto serait sans doute un gage de sécurité. Je pourrais alors ne pas devoir prendre part à trop d'épreuves et sans doute recevoir plus de crédit en vue d'une carrière professionnelle. Rien n'est encore décidé.



L'aventure espagnole de Steve Bekaert /
Crédit Photo : Etienne Garnier -
www.velofotopro.com

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