Axel MARIAULT

UC Nantes Atlantique

2e à 15" du VC Rouen 76

« C'est bien pour l'équipe, on l'avait bien préparé. Nous étions venus pour un Top 5 mais finir 2e c'est toujours un peu décevant, on voulait gagner. On pensait se faire battre par Pro Immo après ce qu'ils avaient montré au Tour du Piémont Pyrénéen.

Les dernières équipes ont dû partir sous la pluie. Nous, on n'en a pas eu mais on a fait quasiment tout le chrono à quatre. On perd Fabio (Do Rego) rapidement et Baptiste (Constantin) a craqué au bout de 15 bornes. On n'avait plus le droit à l'erreur. On a géré comme on pouvait. Jordan (Jégat) était costaud donc il passait des relais appuyés. Louis (Barré) se sentait bien, moi aussi. Dans les bosses, on ne se mettait pas dans le rouge et on en remettait aux bascules.

Je pense qu'il y avait un problème avec le premier temps intermédiaire car on était dernier mais quand on a vu Pro Immo derrière nous à l'arrivée, on a commencé à y croire. C'était une référence, ensuite Nogent après nous. Quand nous avons entendu que Rouen nous battait, on savait qu'on allait faire podium.

C'était un beau parcours, avec pas mal de bosses, pour costauds avec du dénivelé. Il n'était pas dangereux, sans beaucoup de virages. Dans un chrono comme celui-là ça se joue à la pédale.

Un contre-la-montre par équipes, c'est un beaucoup d'investissement pour le club et pour les coureurs car on a fait plusieurs stages au siège du club à Carquefou. On est donc super content du résultat. Le club a investi cet hiver dans du super matos. »

A. MARIAULT

Conn MC DUNPHY

CC Nogent-sur-Oise

3e à 20" du VC Rouen 76

« C'était un peu galère pour nous. Après dix bornes, j'ai crevé mais heureusement, c'était une crevaison lente. Alors j'ai fait tout le reste du chrono avec 2-3 bars dans le pneu avant.

Nous perdons presque la course dans la dernière bosse à huit kilomètres de l'arrivée. Nous avions perdu deux gars au bout de trente bornes et nous avons dû attendre un gars car nous n'étions plus que quatre. Kévin (Avoine) était un peu malade, sinon nous avions quatre moteurs dans l'équipe.

Ce parcours était technique et il fallait avoir l'habitude de rouler avec le vélo de chrono. Les dix premières bornes étaient dures et c'était là qu'il fallait rouler fort pour faire la différence. Ensuite, c'était technique. Si ça avait été plus plat, ça aurait été mieux pour nous car nous avons une équipe de gros rouleurs. Ici les bosses sont raides et longues entre 800 mètres et 1 kilomètre, ce n'était pas vraiment pour nous.

Nous nous étions préparés en avril-mai avec un stage dans la Somme. Ensuite, nous avons enchaîné les compétitions. C'est la discipline que je préfère dans le vélo, j'adore le chrono par équipes. »

C. MC DUNPHY