Matteo TRENTIN

Italie

4e à 1’44”

« On devait essayer de rester ensemble. Puis un coup est parti sans nous. On a attaqué dans la descente et le groupe n'a pas cessé de se réduire. Ensuite, on s'est retrouvé devant à cinq pour anticiper l'attaque de Remco Evenepoel. Puis Remco est revenu sur nous avec Benoît Cosnefroy et Sonny Colbrelli et ils nous ont lâchés. Quand on a les jambes pour y aller une fois, il faudrait avoir les jambes pour y aller deux fois. L'équipe de France était venue avec une belle équipe, une des plus fortes. Benoît Cosnefroy faisait partie des outsiders. Personne ne parlait de lui, mais il a gagné à Plouay. C'est un coureur à la Alaphilippe. »

M. TRENTIN

Marc HIRSCHI

Suisse

6e à 1’44”

« La course a été rapide et hors de contrôle, je ne m’attendais pas à ça. J’ai essayé de courir intelligemment. Les Italiens avaient beaucoup de pression. J’étais un peu en dehors des radars. J’ai juste suivi et laissé le poids de la course sur eux. La descente était très tortueuse et c’était sûr que ça allait casser car il y avait la montée juste après. Quand Remco (Evenepoel) est parti, j’étais 4e derrière Tadej (Pogacar). Nous avons essayé de rouler ensemble, mais nous n’avons pas réussi à revenir à l’avant. Je suis content de ce que j’ai fait, je n’ai pas commis d’erreurs. Sonny (Colbrelli) et Remco étaient plus forts. La forme n’est pas mauvaise. Ça va de mieux en mieux. C'est de bon augure pour les prochaines courses ».

M. HIRSCHI

Pavel SIVAKOV

Russie

9e à 1’49” - notre photo

« C’est une bonne course pour moi. J’ai bien fini la Vuelta et les jambes ont encore répondu aujourd’hui (dimanche). C’était une course super dure dès le départ. L’échappée n’est pas partie. Toute la journée, ça a roulé. C’était sûr que toutes les nations allaient essayer de mettre l’Italie en difficulté. Au final, ils ont super bien géré puisque Sonny Colbrelli gagne. Il était impressionnant. Chapeau à lui.

Quand on était neuf devant, je me suis dit que ça faisait un moment que je n’étais pas dans un final comme ça. J’ai eu une saison assez compliquée, donc ça fait plaisir, surtout en fin de saison. J’ai vraiment bossé pour l’équipe sur la Vuelta. Aujourd’hui, j’avais ma carte. Ça fait du bien. J’ai tout donné. J’étais vraiment à bloc. Au final, 5e, 6e ou 9e, c’est un peu pareil. Quand j’ai vu que Benoît Cosnefroy n’était pas très loin, j’ai pensé à un moment qu’on allait revenir. J’ai tenté à un kilomètre de l’arrivée car je savais que j’étais sûrement le moins rapide du groupe.

J’ai passé un Tour de France 2020 compliqué. Mentalement, ça m’a bien détruit. Après la fin de la saison 2020, j’étais dégouté. Ensuite, je suis bien revenu pour le Giro. La chute au Tour d'Italie m’a fait mal mentalement. J’ai passé une période un peu difficile. Cet été, je me suis mis moins de pression. J’ai fait les JO et j’ai préparé la Vuelta en tant qu’équipier. J’ai pris de la confiance là-bas ».

P. SIVAKOV

Victor CAMPENAERTS

Belgique

10e à 5'41"

« Nous étions toujours bien attentifs à toutes les situations. Après une heure de course, la course a explosé. Le rythme était très élevé. Il y a eu une grosse sélection d'entrée de jeu. J'ai perdu le contact avec la tête du groupe après un problème mécanique. J'ai dû changer de vélo. Je me retrouve à une minute de la tête et donc, c'était fini. Remco (Evenepoel) fait 2e. Battre Sonny Colbrelli est évidemment difficile en ce moment. La forme est bonne mais j'aurais voulu être devant pour aider Remco davantage ».

V. CAMPENAERTS