Nicholas Dlamini : « Un gros choc »
Après l’arrêt de la WorldTeam Qhubeka NextHash, Nicholas Dlamini est le seul représentant à être resté dans la structure en retournant dans la formation Continentale. “Je n’avais pas de contacts en WorldTour. C’était très tard quand on a appris que ça ne repartirait pas et toutes les équipes étaient pleines. Les seules options que j’avais étaient quelques équipes Continentales. Mais il fallait être honnête et rester à Qhubeka pour continuer à grandir. Pour moi, c’est comme une maison“, avoue au micro de DirectVelo le Sud-Africain.
L’an passé, le coureur de 26 ans avait pris part à son premier Tour de France qui partait de Bretagne, où il était présent la semaine dernière. “C’est sympa de revenir ici. J’aimerais retourner sur le Tour de France et le terminer cette fois-ci (Il avait été hors délais à Tignes, NDLR). Je travaille dur pour réintégrer le WorldTour“. L'automne dernier, il était déjà descendu dans la réserve pour déjà participer au Tour de Bretagne. “C’était bien d’avoir cette porte ouverte pour les éléments de la Conti vers la WorldTour et inversement. Ça impliquait tout le monde et ça m’a donné de la confiance de rouler avec les jeunes en leur partageant mon expérience“.
« REMPLIR LES CASES »
Le natif de Cape Town a tout de même été marqué de totalement redescendre d’un cran cette saison. “Il y a un changement total entre les courses en WorldTour et avec une formation Continentale. C’est un gros choc“. Néanmoins, il relativise et voit le bon côté des choses. “Il n’y a rien de nouveau par rapport à avant. J’ai commencé à ce niveau quand je courais en Europe lorsque j’évoluais en Espoir. Ça me donne beaucoup d’opportunités pour jouer la victoire, contrairement au WorldTour. C’est un bon point. J’ai les moyens d’obtenir de bons résultats“.
Après un été sud-africain sérieux, Nicholas Dlamini a débarqué en Europe le mois dernier à Lucques en Italie. Sa première course a été le Tour de Sicile (2.1). “Malheureusement, j’ai chuté après la deuxième étape. Je souffrais un peu pendant une semaine mais maintenant, ça va mieux. Ma forme est correcte“. Il vise trois courses en particulier cet été : le Tour Alsace (2.2), le Kreiz Breizh (2.2) et le Tour de Grande-Bretagne (2.HC). “Il y a beaucoup de beaux rendez-vous. J’espère que ça va bien se passer. Je dois remplir les cases pour avoir un contrat pro“. Il n’exclut pas pour autant de rester avec Qhubeka en 2023 si l’équipe accède au niveau ProTeam. “Ce serait parfait. Il faut y croire“.