Simon Combes est dans les clous

Crédit photo Eponine Gauvin

Crédit photo Eponine Gauvin

Au départ du Tour de la Manche ce jeudi, Simon Combes remet son titre en jeu, lui qui a remporté l’épreuve Elite Nationale l’an passé. Le doublé est possible pour le coureur de l’AC Bisontine, même s' il reste prudent sur ses ambitions, notamment après sa chute dimanche dans le dernier kilomètre lors d'Arbent-Bourg-Arbent. "Être vainqueur sortant, ça ajoute de la motivation. Il y aura de nouvelles routes à découvrir donc ça sera intéressant. Mais avec ma chute, je ne sais pas trop où j’en suis”, confie-t-il à DirectVelo. Ce léger contre-temps n’affecte pas sa détermination. Le coureur de 24 ans ne se met pas la pression avant les cinq étapes normandes. “Ça va, sinon je ne me serais pas aligné au départ du Tour de la Manche, mais ce n’est jamais bon de chuter avant une course”.

Ce n’est pas le premier incident que le 6e du Grand Prix de Saint-Étienne Loire a subi cette année. “Le début de saison a été un peu chaotique. J’ai eu beaucoup d'ennuis mécaniques, de chutes et la forme ne venait pas”. Mais il en faut plus pour décourager l’Alsacien, optimiste pour la suite. “L'an passé, j’avais commencé à être performant à partir du mois de mai. Je suis dans les clous”. En juin, Simon Combes a en ligne de mire deux autres épreuves Elite Nationale, le Circuit des Monts du Livradois, et le Tour du Beaujolais dont il est également le vainqueur sortant. Une participation au Tour Alsace du 27 au 31 juillet est aussi envisagée par son équipe. “En tant qu’Alsacien c’est un rêve, mais il n’y a rien de sûr pour le moment”.

En fin de saison dernière, Simon Combes a effectué ses premiers pas dans une équipe professionnelle, en signant stagiaire chez Go Sport-Roubaix Lille Métropole. Malheureusement, cette période n’a pas forcément tenu toutes ses promesses suite à une blessure. “Au Chrono 47, le 14 juillet, j’avais eu une déchirure musculaire à cause d’une chute. L’expérience chez les pros en a pâti. Mais en tout cas, j’espère passer professionnel par la suite". Pour cela, le coureur de l’AC Bisontine met tout en œuvre dans sa vie de tous les jours. “En travaillant, on génère pas mal de fatigue, ce n’est pas la meilleure des préparations. Là je fais mon stage de fin d'études à Besançon, où j'ai la possibilité de m'entrainer en semaine, ce qui est un vrai plus”.

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