Noah Knecht : « Une journée où on progresse »
Noah Knecht est en jambes depuis un mois et il en profite depuis le départ de l'Alpes Isère Tour (2.2). Après avoir terminé dans le Top 5 le premier jour, il a fait une grande partie de la deuxième étape, ce jeudi, à l'avant. "Je m'étais dit que si l'échappée partait sans moi, ce n'était pas grave. Si je n'arrivais pas à sortir, j'allais voir comment je passais la dernière bosse à 20 kilomètres de l'arrivée", rapporte-t-il à DirectVelo. Mais c'est finalement dans cette difficulté qu'il a été repris par le peloton après sa longue fugue.
Avec Arthur Meyer (Auvergne-Rhône-Alpes), le sociétaire de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme est sorti en contre derrière les cinq échappés, dès le cinquième kilomètre. "J'ai suivi une attaque". Il retrouve à l'avant son coéquipier Brendan Le Cam. "On s'échappe souvent ensemble. Je ne voulais pas qu'il parte sans moi", plaisante-t-il. Après le retour d'un second contre, ils sont neuf à ouvrir la route. Leur avance ne dépassera jamais les 2'30'' (km 93). ''Le peloton n'a pas laissé beaucoup de temps, c'est dommage". Dans la quatrième des six difficultés répertoriées, le groupe de tête se casse en deux. "Le Danois (Rasmus Pedersen) et Maximilien Juillard jouaient les GPM. Je me doutais que ça allait sortir dans ce GPM. Ils se mettaient prune sur prune". Il est le seul à les accompagner. Après trente bornes à trois, les derniers rescapés de l'échappée ont donc été repris dans l'ultime GPM du jour. "Ce n'est que du positif. C'est une journée où tu progresses".
« DU BAUME AU CŒUR »
Son Alpes Isère Tour débute bien et ce un an après avoir été hors-délais sur la troisième étape. "L'an passé, j'avais fait 25e comme meilleur résultat ici, sur la première étape. Alors mercredi, j'étais vraiment content de terminer 4e sur la même arrivée". Le coureur de 21 ans espère encore faire parler de lui ces prochains jours. "Ce vendredi, j'espère aller chercher une place au sprint. Samedi et dimanche, on sera plus tourné autour de Charlie (Paige) et Sander (Andersen). J'ai une petite envie de m’échapper samedi".
Noah Knecht enchaîne les bonnes sorties, après quelques mois compliqués. "J'ai eu la mononucléose en fin d'année dernière puis le Covid qui m'a bien couché en début d'année. Il y a toujours eu quelqu'un pour me soutenir au club et dans l'équipe, quand j'ai voulu remettre en route, ou pour courir en Bretagne chez Brendan... La semaine passée, au Tour du Loiret, tout le monde était autour de moi. Ça met du baume au cœur".