Simon Combes : « Ça me réussit pas mal »

Crédit photo Patrick Berjot

Crédit photo Patrick Berjot

Simon Combes aime le Beaujolais. Le vainqueur sortant a remporté ce samedi la troisième étape de l’épreuve Elite Nationale (voir classement), disputée sur 88 kilomètres autour de Salles-Arbuissonnas et Saint-Laurent-d'Oingt (Rhône). Le coureur de l’AC Bisontine se confie à DirectVelo après sa première victoire de la saison.

DirectVelo : Dans quel état d'esprit étais-tu au départ de cette étape ?
Simon Combes : Je pense que j'en ai trop mis lors de la première étape. On a essayé de jouer un peu pour Eliott Pierre. Au deuxième tour, on a accéléré et là j'en ai trop fait. Je l'ai payé dans le dernier tour, mais Eliott a pu faire un Top 10. Ce matin, il y avait un chrono. J'ai perdu un peu de temps, donc j'étais loin au classement général. C'était parfait pour partir en échappée.

Tu avais donc la victoire d'étape dans un coin de ta tête.
C'était l'objectif, oui. Avec le fait que l'étape soit raccourcie de 15 kilomètres, c'était dur de se mettre en route, surtout qu'on n'avait pas d'air dans la plaine. Ensuite, dans le col, je suis monté à mon rythme. J'ai doublé tout le monde et j'ai attaqué. On est alors sorti à quatre avec des bons rouleurs comme Quentin Bezza. On a bien roulé dans la vallée. Ensuite, j'ai commencé à mettre mon tempo dans la première bosse du circuit final. On s'est alors retrouvé à deux avec Salvatori.

Tu semblais ne pas compter tes coups de pédale à ce moment-là...
Comme on avait deux minutes d'avance au pied de la première bosse, Morgan Kneisky m'a dit de jouer le classement général, donc j'ai roulé. Mais j'en ai quand même gardé pour le faire exploser dans la dernière montée. Dans la dernière bosse, j'ai fait le pied en appuyant bien et je suis parti tout seul pour aller cueillir la victoire. C'était parfait.

« C'ÉTAIT SAUVE-QUI-PEUT »

Quelle relation entretiens-tu avec cette épreuve ?
Le Tour du Beaujolais, depuis 2016 ou 2017, ça me réussit pas mal. Les parcours me conviennent bien. C'est vallonné et même montagneux. En plus, il fait chaud et quand on est bien affûté, on passe mieux que les autres. Même si aujourd'hui, c'était quand même dur. On s'est beaucoup arrosé avec des bidons. C'était sauve-qui-peut. Il faisait plus chaud qu'hier, mais dans le circuit final, on avait quand même un peu de vent. Certes, il fait chaud, mais on a déjà de la chance d'avoir des courses alors autant courir.

Tu sembles aller mieux ces derniers temps.
Oui, ça va mieux depuis deux ou trois semaines. Peut-être que j'ai trop roulé en début de saison et que je me suis cramé. Maintenant, je suis en stage de fin d'études et j'ai trouvé un rythme en m'entraînant un peu moins et en ayant un peu plus de fraîcheur. Et ça marche, c'est parfait.

Quels seront tes prochains rendez-vous ?
La semaine prochaine, je n'irai pas au Championnat de France. Je laisserai les spécialistes de l'équipe s'exprimer en essayant de faire le meilleur résultat possible. Pour ma part, ma prochaine course sera le Tour du Pays Roannais, début juillet. Ensuite, c'est encore assez incertain. J'aurai une période un peu creuse de récupération.

 

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