Les débuts de l'équipe Cofidis dans le Tour de France Femmes by Zwift sont très difficiles. Alana Castrique a été contrainte à l'abandon après une chute sur les pavés des Champs Elysées. Et les problèmes mécaniques ont décimé la formation française qui place deux filles aux deux dernières places de l'étape (voir classement).

Sandra Lévénez termine à dix minutes, ce dimanche. "J'ai connu deux ennuis mécaniques et je ne suis jamais revenue", indique-t-elle à DirectVelo. Avant elle, Martina Alzini a déjà dû s'arrêter. "Je me suis relevée et j'ai attendu Martina. Dans ma tête, il n'y avait pas de problème. Mais j'ai vu progressivement que même en me relevant, ça ne revenait pas. J'ai fait un bout toute seule. Quand on m'a demandé de me remettre à rouler parce que Martina ne revenait pas sur moi, j'avais perdu le contact avec la fille d'Auber (Margot Pompanon, NDLR) avec qui je roulais. C'était vraiment galère mais c'est comme ça". À l'arrivée, elle se demande même si elle n'est pas hors-délais mais elle repartira bien demain de Meaux, tout comme sa coéquipière, mais au contraire de Petra Stiasny (Roland Cogeas), éliminée au bout de 80 bornes.

La Bretonne ne veut pas baisser les bras après les premiers kilomètres du Tour de France Femmes. "Le vélo, c'est aussi un sport mécanique. On ne va pas faire de bilan à chaud, mais c'est clair que ce n'est pas en notre faveur. Maintenant, il reste sept étapes. En vélo, la vérité du jour n'est pas forcément celle du lendemain. On ne va pas non plus verser dans le pessimisme, mais il faut être réaliste, notre entrée en matière est plutôt difficile. On va faire le bilan entre nous, mais c'est sûr que c'est décevant".