Lenny Martinez : « Ça va me servir pour la suite »
Leader de l’équipe de France, Lenny Martinez avait de grandes ambitions sur le Tour de l’Avenir. Mais le Nivernais a craqué dans la montée de Saint-François-Longchamp au moment où Cian Uijtdebroeks, son rival en montagne l’an passé chez les Juniors, frappait un premier grand coup. “Ce n’est pas le Tour de l’Avenir espéré mais c’était une bonne course pour progresser dans l’optique de l’année prochaine. C’est la plus longue course disputée, ça va me servir pour la suite”, imagine-t-il au micro de DirectVelo.
Point positif, il a réussi à se remobiliser après sa défaillance avec une 6e place le lendemain à La Toussuire (lire ici) puis une bonne dernière étape. “Le dernier jour, c’était dur, j’étais un peu fatigué mais ça l’a fait quand même. On sentait que ça montait moins vite que les autres jours. L’objectif était de rester avec les meilleurs. J’étais bien dans la dernière montée après avoir accusé un peu le coup au sommet de l’Iseran”. En surnombre dans le peloton maillot jaune, la France a laissé sa chance à Ewen Costiou présent à l’avant tandis que Lenny Martinez finit 10e de l’étape, soit en quatrième position du groupe des favoris.
GAGNER SUR LA RONDE DE L’ISARD
S’il ne participera pas au Championnat du Monde, Lenny Martinez a encore plusieurs beaux rendez-vous qui l'attendent avant de mettre fin à sa première saison Espoirs. Parmi les courses à son programme : le Tour du Doubs (1.1), dès ce dimanche avec la WorldTeam, et la Ronde de l’Isard (2.2U). “J’aimerais bien gagner une étape là-bas, je ne l’ai pas encore fait cette année”, rappelle le vainqueur du Tour du Val d’Aoste, qui n’a pas levé les bras cette saison. Il va demander à son équipe de participer au Chrono des Nations Espoirs. “Il y a de la fatigue mais en vrai, ça va, confiait-il à l’issue du Tour de l’Avenir. J’ai envie de pousser la saison pour faire un maximum de travail pour progresser”.
En 2023, le Bourguignon de 19 ans évoluera au sein de la WorldTeam Groupama-FDJ. Est-il envisageable de le retrouver sur le Tour de l’Avenir ? “Pourquoi pas… Mais ce qui pourrait me démotiver, c’est le nombre de chutes. Il faudra voir aussi les courses qu’il y a en face”.