Le Tour de Moselle n'a donc connu que deux vainqueurs : Florian Vermeersch, triple vainqueur d'étapes, maillot blanc final et Léo Bouvier qui s'est imposé en finisseur, ce dimanche à Thionville (voir classement). "On sort à cinq coureurs au kilomètre, notamment avec mon coéquipier Antoine Bravard. C'est Jérémy (Cabot) qui laisse une cassure. Antoine attaque à 500 mètres, je laisse faire les autres et quand je vois le panneau 200 mètres, je lance mon sprint et je le remonte. En plus Jérémy remporte le sprint du peloton. On fait 1 et 2, c'est une belle journée", raconte le coureur du SCO Dijon-Team Materiel-velo.com à DirectVelo.

Les coureurs au maillot noir ont brillé ce dimanche, avec Adrien Guillonnet, longtemps échappé et leader virtuel. "Pour le général, c'est dommage, Jérémy termine 6e ou 7e alors qu'on venait pour gagner", rajoute le coureur de 21 ans.

« LES LOTTO SONT TRÈS TRÈS FORTS »

Samedi, le vainqueur de la Boucle de l'Austreberthe a perdu toute ses chances de bien figurer au général alors qu'il avait lancé le bon coup de la première étape de vendredi avec Sylvain Moniquet (lire ici). "J'ai râté la bonne bordure d'un rien alors que j'étais devant vendredi. J'étais déçu samedi soir, j'avais envie de prouver que j'avais le niveau. J'étais remonté", regrette-t-il.

Le 3e de Dijon-Auxonne-Dijon était arrivé au départ de l'épreuve Élite Nationale dans le doute. "Depuis le Tour de Côte d'Or, j'étais un peu dans le dur. J'avais décidé de prendre la course différemment ce week-end, me faire plaisir et ça m'a réussi. Ma forme m'a étonné", commente-t-il. Et il fallait être en bonne condition pour s'imposer sur "l'une des Élites les plus relevées que j'ai faites cette année. Les Lotto sont très très forts. Ils m'ont impressionné. Je suis donc d'autant plus content d'avoir gagné une étape", apprécie-t-il.