Lorenzo Marasco est devenu dimanche dernier vice-champion du Grand Est de cyclo-cross à Nohan-sur-Semoy (voir classement). “On s’est isolé à quatre avec Lucas Deloison, Hugo Boulanger et Victor Thomas. Un peu avant la fin du premier tour, Lucas Deloison a été écarté par un souci mécanique. Puis, au milieu du deuxième tour, Hugo Boulanger est parti seul. Au vu des sensations, je n’ai pas de regrets. C’était vraiment le but de monter sur le podium“, déclare à DirectVelo le sociétaire de Sebmotobikes CX Team.

Le Mosellan de 23 ans juge sa première partie de saison satisfaisante. “Je suis quand même content même s’il y a quelques courses où j’aurais pu faire mieux si je n’avais pas commis deux-trois bêtises. J’avais fait une belle saison de route et ça m’a permis de bien progresser en cyclo-cross“, avoue le pensionnaire du Team Macadam’s Cowboys sur le bitume. “J’ai rapidement gagné à deux reprises en 2e catégorie. J’ai fini la saison en prenant part à des Élites et des manches de Coupe de France. Je me suis plutôt bien placé. Cette année, c’est un peu la découverte, c’était ma première année en N2, je ne savais pas trop où me situer. La saison prochaine, je serai en 1ère catégorie“.

« IL FALLAIT QU’ON STRUCTURE TOUT ÇA »

L’habitant de Yutz a commencé le vélo vers 6-7 ans. “Mais je m’y suis mis sérieusement depuis 2017 quand j’ai commencé la route. Avant, j’avais quelques kilos en trop et je faisais du VTT en parallèle du cyclo-cross“. Cet hiver, avec son père Santo et son oncle Sébastien qui gèrent un magasin de motos et de vélos, ils ont créé le Team Sebmotobikes, équipe UCI. “On était déjà bien au niveau matériel et logistique, mais il fallait qu’on structure tout ça en étant labellisé“, reconnaît le cousin de Margot Marasco (lire ici).

Actuellement, Lorenzo Marasco est 11e de la Coupe de France Elites de cyclo-cross (voir classement) avant la dernière étape à Troyes. “J’espère accrocher le Top 15 sur les deux courses. Mon petit objectif est aussi si possible de rentrer dans les dix premiers au classement général“. Il espère en faire de même sur le Championnat de France à Liévin. “Ce serait vraiment énorme avec les pros qui se rajoutent“. Espoir il y a deux ans, il s’agit de son premier vrai hiver dans la catégorie Elites. “Il y a dix minutes de plus mais je ne l’ai pas trop ressenti après ce que j’ai fait sur la route. Ça m’arrange même plus“.